Le chef de l'exécutif de Mascara a ordonné la résorption immédiate du marché informel qui a investi les places publiques de la wilaya afin de le réorganiser dans un contexte commercial moderne. Durant la semaine écoulée, les vendeurs à la sauvette des habits féminins et cosmétiques, habitués du grand boulevard de Trig El-Kébira, ont été sommés de quitter les lieux alors que les revendeurs de poisson, qui ont l'habitude d'étaler leur production dans la rue au quartier populaire communément appelé Rekaba, au centre-ville, ont été avisés par les services communaux de procéder à la vente à l'intérieur de la poissonnerie, afin d'éviter la dégradation des poissons exposés au soleil et au vent. Bien accueillie par la population, cette opération de lutte contre les revendeurs à la sauvette du fait de la présence des actes de violence et l'insécurité qui règnent à l'intérieur des ces «marchés» anarchiques installés a été suivie par la mise en place de 34 marchés de proximité, répartis dans les quartiers à grande concentration de population où ces revendeurs, des jeunes chômeurs en grande partie, peuvent obtenir un carreau pour la vente dans la régularité de ces produits. Sur la route menant vers le quartier El-Argoub, les commerçants de fruits et légumes ont été empêchés d'installer leurs charrettes de vente de produits et sont invités à s'organiser pour pouvoir bénéficier des autorisations de vente. DURANT LE MOIS DE RAMADHAN, LES AUTORITES LOCALES ONT PERMIS, PROVISOIREMENT, L'INSTALLATION DU «MARCHE» DE VENTE DE FRUITS ET LEGUMES A COTE DU MARCHE COUVERT, AU CENTRE-VILLE, AFIN DE PERMETTRE AUX CITOYENS DE S'APPROVISIONNER NORMALEMENT DES PRODUITS NECESSAIRES. CEPENDANT LA SITUATION S'EST DEGRADEE PAR LA SUITE EN MATIERE D'HYGIENE PUISQUE, DANS LA SOIREE, CE SITE SE TRANSFORME EN VERITABLE DECHARGE PUBLIQUE DANS LEQUEL JONCHENT TOUTES SORTES D'ORDURES LAISSEES PAR CES REVENDEURS MALGRE LA PRESENCE JUSTE A COTE D'UNE BENNE A ORDURES QUE L'APC A MISE EN PLACE, OFFRANT AINSI UN DECOR DES PLUS DESOLANTS. DES ODEURS NAUSEABONDES, DES MOUSTIQUES, DES CHIENS ET CHATS ERRANTS INVESTISSENT LES LIEUX. UNE SITUATION DES PLUS DEGRADANTES METTANT A RUDE EPREUVE LES EMPLOYES DE LA COMMUNE LESQUELS EPROUVENT D'ENORMES DIFFICULTES POUR EXERCER LEUR FONCTION OBLIGEANT DE COLLECTER, CHAQUE JOUR QUE DIEU FAIT, DES QUANTITES IMPORTANTES D'ORDURES ET MEME LES TAXIEURS ONT EXPRIME LEURS DESARROI DE L'ETAT DANS LEQUEL SE TROUVENT LEUR STATION DE LA PLACE IBN BADIS, DU FAIT DE L'ODEUR DEGAGEE PAR LES DECHETS DE FIGUES DE BARBARIE QUE LES DIZAINES DE REVENDEURS LAISSENT SUR PLACE APRES LA VENTE EXERCEE DURANT LA JOURNEE.