Au regard des stocks disponibles, l'approvisionnement en produit alimentaire ne posera pas d'obstacle. Le grand problème réside dans la flambée des prix de certaines denrées de première nécessité. Les prix des produits alimentaires ont explosé dans ce mois sacré qui est censé être un mois de piété et de vénération, même chez ceux qui tentent de s'enrichir sur le dos des consommateurs. Les prix affichés au niveau des trois marchés visités, à savoir celui du centre ville, de la rue du volontariat et de la cité Aïn Defla illustrent une hausse inhabituelle des prix. Selon les commerçants, le kilo de la pomme de terre a dépassé 45 DA et la viande caracole à 800 DA alors que son prix il y a quelques mois ne dépassait pas 600 DA. Cette flambée n'est pas due à la rareté des produits mais à la dérégulation du marché. L'augmentation actuelle des prix, c'est l'éternel problème de l'évolution des tarifs entre les producteurs, les intermédiaires et les distributeurs: chacun prend sa marge Comme chaque année, l'arrivée de ce mois sacré stimule les craintes du consommateur car certains produits très prisés, constituant l'essentiel de nos habitudes culinaires, connaissent de folles spéculations par la faute de commerçants véreux qui ne reculent devant rien et qui ne se soucient ni de la réglementation en vigueur ni de la qualité des produits qu'ils sont en train de vendre à leurs clients. Non seulement les denrées alimentaires sont chères, mais en plus elles risquent parfois de porter préjudice à la santé du consommateur. Dans ce contexte, le directeur du commerce a affirmé que des mesures ont été prises afin de garantir l'approvisionnement des marchés en produits de base, durant ce mois sacré. Il a ajouté qu'un programme spécifique au contrôle de la qualité des produits de consommation en rapport avec la santé du consommateur a été mis en place par la création de 14 comités de contrôle répartit uniquement dans la ville de Guelma. Parallèlement au rythme de l'activité commerciale, les opérations de contrôle des prix seront intensifiées aussi à travers la mise en place d'un programme de contrôle des marchés et circuits de distribution en général par les agents du contrôle des prix afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Il a indiqué que cette programmation a pris en considération l'accroissement de la demande durant le mois de Ramadan, outre la constitution de stocks régulateurs destinés à répondre aux besoins additionnels. Il a précisé aussi que les produits concernés par l'intervention sont essentiellement les légumes, l'huile, les viandes, les produits laitiers, …