Après l'affaire des réactifs, c'est au tour des prothèses du genou et de la hanche dont la valeur financière avoisine les deux milliards qui se retrouvent périmés au service de traumatologie du CHU de Sidi Bel Abbés lit-on dans une lettre adressée par l'ancien DG au ministère de la santé et de la réforme hospitalière. Le DG muté il ya à peine une année au CHU de Blida avait dans sa correspondance relaté la responsabilité de trois chirurgiens orthopédistes dont l'un assurait la chefferie du service avant d'être suspendu en 2009 suite à une enquête ministérielle pour une affaire relative à la prise en charge d'un malade .Ces équipements médicaux très couteux ont été acquit en 2005 rapporte la correspondance du DG et n'ont pas été utilisés en dépit de la formation assurée en Espagne à ces trois chirurgiens par le laboratoire fournisseur. Les prothèses en question qui ont causé un important préjudice financier semblent être de qualité non recherchée puisque plusieurs CHU du pays ont refusé d'en disposer même avant la date de péremption. Pourquoi a-t-on commandé ces prothèses ? Qui en est responsable en réalité ? Ces deux questions demeurent pour le moment sans réponses puisque le ministère de la santé n'a pas encore autorisé la direction générale du CHU à porter plainte pour dilapidation de deniers publics et abus de bien sociaux.