Dans une localité éparse où ii existe un environnement pour développer n'importe quel projet dans n'importe quelle situation, compte tenu des conditions climatiques dans le sud qui ne sont pas comme celles du nord vu la nature géographique. L'étude de tous les projets doit être bien étudiée, pour que toutes les attitudes d'approbation et de concertation réussissent avec certitude pour le bien être des habitants de cette commune pour le développement durable. Alors que deux périmètres agricoles encore perdurent sans électrification depuis 1986 à Tamtert. Dans la wilaya de Bechar, la commune de Tamtert est caractérisée par sa vocation agricole qui est traditionnelle et ainsi que pastorale. Sa population est de 1249 habitants et d'une superficie de 3130 kilomètres carrés. Elle se limite géographiquement au nord par la commune de Taghit, à l'est par la commune de Béni-Abbès, au sud par Kerzaz. Le climat de cette commune est sec et froid en hiver. Pour cette année courante (2013), la commune de Tamtert a bénéficié dans le cadre du PCD (Plan communal de développement) d'une enveloppe de 17.500.000 D.A. Cette somme, a été généralisée pour les travaux de ces projets à savoir, étude et réalisation du réseau d'alimentation en eau potable (AEP) à travers deux ksour de Tamtert qui est le chef lieu de la commune et de celui de Idigh, étude et réalisation du réseau d'assainissement, étude d'extension du siège de la commune, renforcement de la régie et acquisition d'un camion avec aménagement du service administratif d'état civil. Dans le même cadre du PCD une somme de 6.000.000 DA a été engagée, pour le développement rural, le ksar de B'chir bénéficiera d'un aménagement urbain et ainsi qu'une réalisation du réseau de l'AEP. Quant au plan sectoriel de développement (PSD), deux logements scolaires sont en cours de réalisation et ainsi que 2 postes de transformateurs (énergie électrique) un pour ksar Tamtert et l'autre pour ksar Bchir. Il y a lieu de rappeler que le taux de réalisation est de 95 %. Un projet de réalisation d'une adduction (AEP) du château d'eau qui est distant de 5 kilomètres du siège de l'APC. Ce projet perdure jusqu'à présent que par des promesses. Notons que la création de nouvelles exploitations agricoles et d'élevage rentre dans le cadre de la circulaire ministérielle N° 108/ 23.02.2013. S'agissant de la mise en valeur par concession, 130 hectares ont été étudiés et ont été distribués pour 25 bénéficiaires. La signature du cahier de charge avec l'ONAT (office national des terres agricoles) un périmètre agricole de Marhouma a été électrifié en 2002. Les deux autres périmètres agricoles de Sedret Sidi Ali ( 280 ha )est sans électricité depuis sa création en 1986, d'où 70 fellahs dont 49 nouveaux fellahs ne possèdent pas d'arrêté. C'est le même cas pour le périmètre de Hassi Sidi Mohamed (312 ha) d'où 71 fellahs dont 62 nouveaux. Les fellahs de ces deux périmètres souffrent avec leurs moyens de bord en attendant un éventuel programme de l'électrification rurale. On signale que 36343 palmiers dattiers sont touchés par une maladie qu'on appelle localement ( boufaroua ). Cette maladie est provoquée par les arachnides. L'INPV est intervenu à maintes reprises pour lutter contre cette calamité phénoménale. Ajoutons que 1830 vieux palmiers sont abandonnés. Côté santé, la commune de Tamtert dispose de trois salles de soins avec l'absence de la sage femme. Les accouchements des fois deviennent difficiles lorsqu'il s'agit de les évacuer vers l'hôpital de Béni-Abbès . Nous signalons aussi, l'insuffisance du personnel paramédical pour les 3 salles et l'absence du dentiste quoique le cabinet dentaire existe. Dans cette commune un C.E.M est nécessaire comme les autres communes pour plusieurs avantages. Par ailleurs, les habitants de Tamtert lancent un appel au ministre de la culture, pour la réalisation d'un musée communal afin de préserver et conserver la richesse du patrimoine historique en matière archéologique que recèle la région de Tamtert (Hamada et Erg) la station des gravures rupestres est à ciel ouvert sans protection. Des collections de fossiles orthocères font partie de la richesse des outils de l'homme primitif des trois âges paléontologique mésolithique et le néolithique.