hier , et comme chaque année depuis 19 ans, a été célébrée la journée mondiale de la liberté de la presse à travers toute la planète. Cette journée, si symbolique, a été instaurée par l'Assemblée Générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste à Windhoek. La liberté de la presse est considérée comme la pierre angulaire des droits de la personne et comme une assurance que les autres droits seront respectés. Elle favorise la transparence et la bonne gouvernance et représente, pour la société, la garantie que régnera une véritable justice. En Algérie, La pluralité et la liberté, quoi que relative, de la presse tiennent son origine à octobre 1988. 24 ans après, en cette période charnière de changement, la presse nationale serait, sans doute, amenée à retracer le chemin parcouru, valoriser les acquis et se projeter dans l‘avenir. Grâce aux réformes décidées, résultats des sacrifices des enfants d'octobre, notre presse écrite a opéré une grande percée qu'il faut la conserver. Un progrès considérable que personne ne peut le contredire mais, dans un monde en perpétuel changement, il reste beaucoup à faire pour développer davantage ces acquis. Cette situation devrait, à l'évidence, inciter la corporation et la société toute entière à se souvenir que dans une ère, progressant à vitesse exponentielle, il est nécessaire pour nous tous de s'adapter au changement.