Le président Abdelaziz Bouteflika, qui était hospitalisé à Paris depuis fin avril, a décollé mardi 16 juillet à la mi-journée pour l'Algérie depuis l'aéroport du Bourget. Le président Abdelaziz Bouteflika a quitté la France pour l'Algérie après trois mois d'hospitalisation, suite à un "AVC mineur". Bouteflika est arrivé dans l'après-midi à l'aéroport militaire de Boufarik en provenance de l'aéroport parisien du Bourget. Le Président a été accueilli au pied de l'avion présidentiel par le Premier ministre, le président de l'APN, le président du Sénat et le chef d'état-major de l'armée. Selon nos sources, l'avion du président a atterri à 14h28 à l'aéroport militaire de Boufarik. Notons qu'Abdelmalek Sellal a écourté pour l'occasion sa visite à Tizi Ouzou et a rejoint Boufarik en hélicoptère. La présidence de la République, via un communiqué laconique, a annoncé ce mardi après-midi que le président Abdelaziz Bouteflika a regagné Alger après avoir achevé la période de soins et de réadaptation fonctionnelle. Le chef de l'Etat « poursuivra une période de repos et de rééducation », ajoute la même source citée par l'agence APS. Après avoir été hospitalisé au Val-de-Grâce le 27 avril, Abdelaziz Bouteflika avait été transféré à l'institution nationale des Invalides pour une période de réadaptation fonctionnelle. Dans un bulletin de santé signé de ses « médecins accompagnateurs », rendu public le 11 juin dernier, les professeurs Mohcène Sahraoui et Merzak Métresse y réaffirmaient que le chef de l'Etat avait eu un accident vasculaire cérébral (AVC) le 27 avril « sans retentissement sur ses fonctions vitales ». Ils rappelaient que son transfert à Paris avait été décidé pour « un complément d'exploration, à l'issue de laquelle ses médecins lui ont recommandé d'observer, à l'institution nationale des Invalides, à Paris, une période de soins et de réadaptation fonctionnelle en vue de consolider l'évolution favorable de son état de santé ». Le même jour, Abdelaziz Bouteflika avait reçu le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le chef d'état-major de l'armée, le général Salah Gaïd, ainsi qu'une équipe de la télévision officielle. Cette audience était survenue alors que des rumeurs alarmantes circulaient à son sujet. À la suite de l'audience, la télévision algérienne avait diffusé les premières images depuis son hospitalisation, destinées à faire taire les rumeurs, relayées par la presse, en France et en Algérie.