Alors que près de 1200 familles ont été relogées il y'a quelques jours dans le cadre, de la résorption de l'habitat précaire à Mostaganem et ce n'est que le premier quota, en attendant la distribution d'un autre quota dans le cadre du programme du logement social. Malgré ce nombre important de logements distribués, le problème du logement persiste encore et toujours. Voire même,il est devenu un moyen d'enrichissement illicite pour certaines familles. En effet, les caves, les terrasses et les locaux commerciaux squattés, ne sont pas seulement occupés par des familles en quête de logement, car des particuliers se sont installés pour des activités artisanales souvent clandestines. Le recours à l'occupation de ces lieux a été l'origine de la prolifération de réseaux spécialisés dans les transactions souvent frauduleuses, en ciblant des citoyens dans le besoin .Sans aucun document officiel des personnes sans scrupules se sont enrichis en s'octroyant le droit de loger ou d'expulser un occupant de ces logements de fortune ne disposant pas de moindre commodité, notamment l'aération et l'ensoleillement. Depuis que l'annonce a été faite par les services concernés pour mettre de l'ordre et finir avec cette anarchie, des occupants de ces lieux comptent remettre des pétitions, aux responsables compétents, en reconnaissant que leur situation est irrégulière, mais qui, en tant, que citoyens, ils ont pleinement le droit d'aspirer à des logements décents. Enfin Mostaganem reste sur un volcan, qui risque d'éclater à tout moment, mais les responsables locaux à leur tête le chef de daïra et le wali sont à cheval et sont conscients que la mission ne sera pas de tout repos et comptent agir d'une manière plus apaisante en confectionnant une banque de données qui leur permettra de débusquer les faux demandeurs.