Après le béton et le bitume, c'est des milliers de voitures qui sillonnent tout au long de la journée le centre de la localité de la Salamandre et viennent s'ajouter au quotidien misérable des résidents pour empoisonner leurs vies avec des tonnes de CO2 et d'oxyde d'azote produits par les moteurs de ces véhicules .La « Salamandre » s'asphyxie lentement mais sûrement. Ces effets de pollution sur l'environnement qui peuvent se ressentir à grandes échelles sur les murs et les façades des immeubles, des noircissements et encroûtement des bâtiments par les poussières issues en grande partie de cette combustion, ont modifié la qualité de l'air. Ils viennent de partout, même des wilayas limitrophes, ces estivants qui fuient la grande chaleur de ces derniers jours ne trouvent malheureusement pas la jouissance espérée pour profiter au maximum de ces derniers jours de la saison d'été. Certes, les changements intervenus sur le plan des infrastructures et les moyens mis en place par les autorités en faveur des estivants ne sont pas négligeables. En dépit de toutes les réalisations, l'estivant reste dépendant de certaines pratiques engendrées par les automobilistes, qui sans scrupule exploitent tous les espaces sans exception même ceux réservés aux piétons. Paradoxalement, l'incivisme est de mise chez les partisans du volant. Les autorités doivent prendre en charge les doléances de ces plaignants surtout ceux qui viennent des régions isolées afin de se reposer et faire profiter leurs enfants des vacances. Face à ce constat amer actuel, il est difficile d'imaginer ce que sera l'avenir de nos sites touristiques face à cette anarchie et à cet afflux d'importation massif des nouveaux véhicules qui seront commercialisés à travers notre pays. Il est malheureux de constater que les priorités d'une grande partie des familles algériennes ont considérablement changé préférant l'acquisition du véhicule à l'achat ou la construction d'un logement.