Les services de la gendarmerie nationale d'Alger ont procédé au démantèlement d'un réseau spécialisé dans le faux et usage de faux de procès verbaux administratifs officiels, dont l'un des suspects opérait avec une carte d'handicapé mental d'un pourcentage de 100% selon des sources concordantes.Le succès de cette opération est intervenu suite à de fiables informations reçues et bien traitées par les services de la gendarmerie nationale de Baba Hacène (Alger), mettant en cause la présence d'un important réseau spécialisé dans le trafic de biens immobiliers proposés à des citoyens en se basant sur le faux et usage de faux par la falsification de documents administratifs, et d'identités, tels que permis de conduire, et carte nationale d'identité, en échange de sommes très importantes d'argent selon la même source. A la lumière de ces informations, une enquête approfondie s'est mise sur rails, permettant rapidement à l'interpellation d'un suspect répondant aux initiales de J.M âgé de 36 ans, résidant à la commune de Baba Hacène, qui a été arrêté en flagrant délit en possession d'importants documents falsifiés concernant des lots de terrain. Sur la base de son audition, il s'est avéré qu'il était en lien avec plusieurs complices, parmi eux les dénommés M, SS, tous deux spécialisés dans la falsification de documents officiels, plus particulièrement les actes de propriété. L'un de ces deux derniers lors de son audition a avoué être en possession d'un sceau imité qu'il avait acquis en Chine. L'enquête en cours a permis l'interpellation d'un autre suspect, le dénommé NR qui a reconnu avoir falsifié d'importants documents officiels, ce dernier après que la police ait perquisitionné son domicile, il a été retrouvé des psychotropes et 50 bouteilles d'encre servant de trafic de documents, en plus d'autres documents tels que permis de conduire, cartes d'identité selon la même source. Les quatre suspects ont été présentés devant la justice, quant au cinquième, il court toujours en attendant qu'il soit rattrapé. Les faux actes de propriété se vendaient par les suspects à des sommes faramineuses allant jusqu'à trois milliards.