La pose de ralentisseurs, ou dos-d'âne, sur la voie publique doit obéir à certaines normes. En effet, une véritable anarchie caractérise ce dispositif, non seulement dans la ville de Mostaganem, mais au niveau de toutes les localités de la wilaya. Une solution facile ou un moyen de prévention choisis et improvisé pour éviter les accidents de la route et qui ne respecte aucune norme. En effet, la prolifération des ralentisseurs à chaque coin de rue, très utiles à la sécurité routière fait encore polémique car les avis divergent à ce propos, contestés par les uns qui arguent que le nombre d'accidents de la route prennent toujours une courbe ascendante. Après chaque accident, on procède à l'installation des dos d'ânes chacun à sa manière une façon de satisfaire et calmer les esprits des citoyens qui se manifestent en bloquant la route. C'est le cas au niveau de la commune de Hadjadj, relevant de la daïra de Sidi Lakhdar, après un accident survenu sur la RN 11, reliant Hadjadj à son chef-lieu de daïra où un enfant a été renversé par un véhicule, et qui avait été évacué dans un état grave aux services sanitaires de la région, pour une prise en charge. Dans ce contexte, les responsables concernés n'ont trouvé pour solution que l'installation de ralentisseurs, ce qui n'apaise pas pour autant les esprits qui se sont chauffés à cet instant. Des installations anarchiques de ces dos-d'âne un peu partout qui dérangent les usagers de la route, car ne répondant pas aux normes voulues, ce qui engendre une situation qui demeure inchangée, face à l'absence de toutes mesures visant à réguler ce phénomène. Mal conçus, ces modérateurs ont des formes très variées, parfois ils sont soit trop hauts, soit trop courts avec souvent des angles déformés ou pointus pouvant causer des préjudices aux véhicules. Alors qu'un texte de loi réglementant la pose de ces dos d'ânes existe. Mais qu'en est-il de son application sur le terrain ? Par ailleurs, il faut signaler le chapitre destiné à ce texte de loi et qui stipule que «toute implantation de ralentisseurs non autorisée par le wali territorialement compétent expose leurs auteurs aux sanctions prévues par la législation en vigueur». Une mesure qui ne semble pas du tout respectée, quoique des transporteurs accusent les particuliers et les autorités de procéder à la pose de ces modérateurs anarchiquement sur les axes routiers et dans des endroits non adaptables. Et voilà que les citoyens accusent à leur tour les automobilistes du non-respect du code de la route.