Mme veuve Hasnia Mokdach âgée de 40 ans dans le désarroi, victime d'un cancer du sein et qui a subi une ablation a sollicité les colonnes de notre quotidien pour exprimer son désarroi, et dénoncer la passivité de ces médecins et responsables sanitaires qui n'ont rien trouvé comme moyens que de se débarrasser d'elle en d'autres termes « une façon de l'abandonner à son sort et la laisser mourir ». Une victime de personnes impuissantes dans l'incapacité de prendre en charge cette malade en sursis qui attend dans le couloir de la mort. Cette victime atteinte d'un cancer du sein avait subi une ablation du sein droit en 2012 à Mostaganem et qui faute de prise en charge difficile et couteuse se trouve confrontée à une récidive de la maladie avec l'apparition de plusieurs kystes qui nécessitent d'autres séances de chimiothérapie, des cures de radiothérapie qui n'ont jamais eu lieu et dont les rendez vous ont été fixés à des dates ultérieures et qui ne correspondent pas aux délais ne respectant pas les normes du protocole du traitement décidé par les cancérologues , résultat de cet échec auquel, elle est confrontée, une récidive de la maladie qui fait craindre le pire à cette oubliée de la communauté sanitaire. Idem pour la scintigraphie osseuse, un examen qui fait apparaitre l'état du squelette et qui malheureusement n'a jamais eu lieu, en raison toujours des rendez vous qui ne sont pas conformes avec les délais des programmes de suivi Post opératoire de cette maladie qu'il faut signaler et qui peut être fatale en cas de négligence. Notons que les rendez vous pour la scintigraphie osseuse se font à Tlemcen, un service sollicité et submergé par la forte demande de ces cancéreux qui arrivent généralement de toute la région ouest du pays, ce qui rend très difficile le planning des calendriers pour les rendez vous qui souvent ne se font pas à temps. Signalons qu'à Oran Mme Mokdach n'a pu obtenir satisfaction en raison, aussi de la mauvaise planification engendrée par les services compétents ni pour subir les séances de Radiothérapie, ainsi que la radiographie nucléaire de la scintigraphie. Doit-on rappeler aux responsables sanitaires que selon les statistiques, le cancer du sein, est devenu un véritable problème de santé publique à Mostaganem. En raison de sa multiplication qui a atteint des chiffres alarmants, car aux 1200 cas auparavant recensés, viennent s'ajouter chaque année environ 400 nouveaux cas, augmentant ainsi les préjudices et le risque de mortalité chez ces patients, dont une majorité , faute de prise en charge et qui sont dans le couloir de la mort. Souvenons-nous que le 5 Octobre 2013, notre quotidien « Réflexion » avait déjà tiré la sonnette d'alarme à travers un article intitulé « EN ABSENCE DE TOUT APPAREIL DE RADIOTHERAPIE A MOSTAGANEM, LES CANCEREUX, DANS LE COULOIR DE LA MORT ». Cette pauvre malade, vivant dans une situation précaire, ayant à sa charge 3 enfants en très bas âge, ne sachant à quel saint se vouer, sollicite les plus hautes autorités de l'Etat pour intervenir, car l'urgence est signalée et ce en raison du manque de structures sanitaires spécialisées en Radiothérapie, en scintigraphie, coût exorbitant des analyses, très mauvaise prise en charge. Parfois, les cancéreux sont victimes de récidives, en raison des ruptures de stock et pénuries d'autres produits anti-cancer. Signalons aussi que les conditions sociales précaires sont autant de problèmes et facteurs auxquels sont confrontés au quotidien les malades atteints de cancer à Mostaganem et dans toute l'Algérie. Ainsi, cette victime du cancer déplore les conditions de cet accompagnement médical, en dénonçant l'aide inefficace apportée par certaines structures sanitaires, oncologues, et médecins concernés. Cette malheureuse espère que son cri de désespoir soit entendu par, son excellence le Président de la République.