Hier, après-midi, le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benouari, profitant de sa visite à Mostaganem, a tenu à rendre une visite de courtoisie au journal ‘'Réflexion''. En effet, accompagné de sa chargée de communication, M. Benouari a profité de l'occasion pour saluer le journal et ses journalistes pour le travail qu'ils accomplissent pour informer et sensibiliser l'opinion publique. M. Benouari, qui a rendu officielle sa candidature à la prochaine présidentielle, a annoncé et en exclusivité pour ‘'Réflexion'' qu'il a renoncé à sa nationalité suisse pour pouvoir se présenter à l'échéance électorale du 17 avril prochain, en affirmant qu'il est Algérien et le restera toujours. Avec l'ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, Ali Benouari est le deuxième ex-ministre à annoncer son intention de briguer la magistrature suprême lors de la présidentielle d'avril 2014. Ex-ministre délégué au Trésor dans le gouvernement de Sid Ahmed Ghozali (1991-1992), co-président de la section du Parti libéral-Radical (PLR) de Cologny en Suisse, dont il entend démissionner avant l'élection présidentielle. Ali Benouari, 62 ans, affirme vouloir s'appuyer sur sa double expérience d'homme politique en Algérie et en Suisse - son pays d'adoption -, pour mener à terme son projet. Il résume sa campagne par un slogan : "Travail, Justice te Liberté". Son programme politique ? Ali Benouari le décline en quelques formules aussi simples que percutantes : dissoudre l'Assemblée populaire nationale, réformer l'administration locale en réduisant considérablement les pouvoirs des préfets et des sous-préfets ; libéraliser l'économie et privatiser les entreprises publiques ; supprimer le marché noir de la devise et faire du dinar une monnaie convertible. Nous y reviendrons avec beaucoup plus de détails dans notre interview exclusive à paraitre dans notre édition de demain.