Le nombre des unités de dépistage scolaire (UDS) n'a pas bougé depuis des années et demeure de loin insuffisant par rapport aux effectifs croissants des élèves. Une situation décriée maintes fois par les parents d'élèves. Ces derniers rappellent à chaque fois la nécessité absolue de la prise en charge de la santé du potache qui demeure l'homme de demain. Ils déplorent ainsi l'insuffisance des opérations de sensibilisation sanitaire, nécessitant la multiplication des consultations, et le vaccin, particulièrement dans le premier cycle (enseignement primaire). Cela étant, les élèves programmés pour la consultation au niveau des UDS, généralement implantés dans les établissements du moyen et secondaire, éloignés des écoles primaires, sont contraints, en l'absence de transport, de se rendre à pied accompagnés de leurs enseignants. Une situation qui peut engendrer des risques d'accidents lors de la traversée de la route par les élèves ou de chute pour les petits élèves (de 1re année notamment), voire des bagarres entre eux, sans oublier le calvaire de la rigueur climatique ; et décriée aussi maintes fois par les élus. S'agissant des consultations des élèves, des écoles des zones rurales, Des parents soulignent leur insuffisance en raison de l'éloignement des UDS et le défaut persistant du manque de transport. De ce fait, les mêmes parents d'élèves soulignent la nécessité du déplacement de l'équipe médicale de l'UDS vers les écoles même les plus éloignées.