La wilaya de Mascara fait de l'environnement son premier sujet de préoccupation, d'ailleurs le wali n'a pas cessé depuis son installation à la tête de cette wilaya de s'intéresser aux espaces verts qui ont dans un certain temps failli disparaître par la faute d'une dégradation et le désintéressement des responsables. Le Jardin Pasteur est un exemple frappant, puis les forêts avoisinantes des villes et villages situés sur le territoire de la wilaya, plusieurs d'entre eux ont été ravivés pour servir de lieux de détente pour les familles. Mais comme disait H.Djillali, « l'environnement ne se limite pas au niveau des centres urbains et la gestion des ordures ménagères, la destruction des espaces par des citoyens qui n'ont aucune culture envers la faune et la flore, sachez disait il que les belles fleurs plantées sur les carrés situés sur la trémie au niveau du chef lieu de la wilaya ont disparu et on les trouve dans des vases à l'entrée des cafés ». Le wali n'a pas été tendre à l'égard des chefs de Daïra et P/APC durant la journée d'étude sur l'environnement et a même menacé de prendre des décisions répressives à l'égard des P/APC et des chefs de Daïra au vu de ce qui se passe au niveau de certaines agglomérations, voire les décharges sauvages qui naissent au vu et au su des élus et que personne ne bouge le petit doigt, le jet des fumiers qui se dégagent des enclos pour être entreposés juste à quelques mètres des premières maisons exposant les citoyens aux odeurs, mouches et moustiques ou encore les ordures des hangars d'élevage de volaille comme le cas de Ain Mansour dans la Daïra de Hachem, ces hangars sont à quelques dizaines de mètres seulement des habitations et les odeurs favorisent la prolifération des mouches et moustiques et autres insectes nuisibles qui peuvent être la cause de maladies aviaires en particulier et la fièvre, on constate déjà que l'allergie a trouvé un terrain favorable sur ces lieux. Ou encore la station d'épuration de Tighennif qui s'est dégradée durant les années précédentes par négligence au point de se transformer en digue ou retenue d'eau usée sans la moindre mesure de sécurité pour les douars avoisinants qui se voient inondés à chaque fois qu'il pleut. Cette digue a absorbé des centaines de millions sans la moindre amélioration, elle mérite même une enquête pour situer les responsabilités. Que disons nous des deux grands asséchées de Tighennif et qui sont devenues par la force de l'abandon et de l'oubli des uns et des autres en lieu de beuverie à ciel ouvert au su et au vu des passants qui empruntent ces voies pour aller à l'école pour les enfants ou à son lieu de travail pour les adultes et ils assistent impuissants à ce spectacle désolant et affligeant de gens ivrognes proférant des insanités et des vulgarités à tue tête c'est une agression de l'environnement contre laquelle personne n'a pu réagir pour le moment même si les lieux ont fait l'objet d'une visite ministérielle et une étude d'aménagement des cités. On apprend auprès de M. le wali que cette station est inscrite dans le prochain programme de construction de nouvelles stations d'épuration des eaux usées au niveau de la wilaya. On soulève également le problème des carrières qui se trouvent dans le périmètre de la Daïra de Tizi, ces carrières dégagent quotidiennement des tonnes de poussières qui ensevelissent l'ensemble des maisons avoisinantes et les douars, même la faune arboricole n'est pas épargnée. Les gérants de ces carrières ne se conforment point aux règles d'hygiène et de sécurité pour les citoyens qui se trouvent dans les zones des carrières, d'ailleurs plusieurs d'entre eux protestent contre l'utilisation des charges de TNT qui dépassent de loin la dose limitée par les lois.