120 candidats en course pour la présidentielle, le calcul est juste, mais qui de tous, terminera le match de la présidentielle. En plus des cartons rouges du conseil de la constitution, qui va mettre hors jeux, les candidats qui n'ont pas récolté les 60 milles signatures, il reste à savoir si le N°10 de l'équipe, Abdelaziz Bouteflika, jouera au match de la présidentielle de 2014, et s'il sera annoncé, disons adieu aux rêves des autres joueurs. Le président sortant Abdelaziz Bouteflika, n'a toujours pas annoncé s'il se portait candidat à la présidentielle d'avril 2014, laissant, ainsi les candidats se grincer les dents, déchirés sur leur sort, craignant la candidature surprise de ce dernier qui mettra sans doute fin à leur rêve d'arriver à El Mouradia. Pour réponse, de nombreux candidats inconnus sur la scène politique se relaient à travers les journaux et les chaines de télévision pour se faire connaitre et défendre leurs feuilles de route. Parmi eux, des citoyens qui ont tous rêvé de devenir présidents, dont un commerçant de légumes, un chef de chantier, un chanteur de rap, un coiffeur, un patron de cabaret, des chefs de partis microscopiques, des rapatriés de France, une femme qui fait une fausse couche politique, pour s'habiller en costume de président dans une société conservatrice, et en face il y a quelques candidats seulement qui ont le profil du candidat à la magistrature suprême , à l'image des anciens chefs de gouvernement , tels que, Benbitour ou Benflis. Le plus écouté de tous les candidats, l'-ex chef du gouvernement, Ali Benflis, qui dit parler au nom des "nationalistes, des fils de chouhadas et des marginalisés du parti du FLN", ce dernier n'a pas caché sa peine en ce qui concerne la candidature de Bouteflika, or, des chuchotements ont été entendus dans le milieu de son entourage, que le leader des anti-Bouteflika , envisage de jeter le tablier si Bouteflika se portait candidat à sa propre succession à la présidentielle. Deux mois à peine, avant le scrutin d'avril 2014, on dénombre prés de 120 postulants pour le poste de président de la République, l'Algérie vit dans une atmosphère tendue et angoissante, asphyxié par des candidats inconnus aux idées très ambiguës qui forcent le citoyen algérien d'avoir recours à un détective pour choisir son candidat préféré. Au camp de Bouteflika, c'est une armada de grands partis politiques et organisations nationales qui attendent seulement le signal de Bouteflika pour déclencher une campagne électorale tambour battant. Les observateurs politiques, convaincus que nul des 120 candidats annoncés, ne pourra stopper le Raz de Marais provoqué par l'avancée facile du président Bouteflika, qui jouit déjà du soutien de plus de 42 partis avant même l'annonce de sa candidature. Pour lequel, des voix se manifestent contre l'éventualité d'un quatrième mandat et elles activent en un front dispersé, sans lien ni coordination. Des vieillots connus, mais dépassés par le cours des événements, ou des anonymes employés par certains candidats qui craignent la concurrence de Bouteflika.