Les quatorze familles vivant dans un immeuble collectif, un ancien se trouvant au 16 Rue des frères Benchâa, Plateau marine, vivent dans des conditions lamentables. En effet, l'état physique de la structure qu'occupent ces familles est dans un état de vétusté très avancé et risque de s'écrouler à tout moment. Selon des membres de ces familles, cet immeuble qu'ils habitent depuis plus de 40 ans et dont l'existence remonte à l'ère coloniale, est classé dans la catégorie rouge qui correspond aux structures dont l'état physique est jugé alarmant. Pire encore, l'on croit savoir auprès de nos interlocuteurs que les rapports de la cellule technique, ayant expertisé leurs appartements auraient recommandé l'évacuation de cette structure de ses occupants dans les plus brefs délais. Du coup, ces derniers sollicitent l'intervention des autorités locales et ce afin d'être immédiatement relogés bien avant qu'ils ne périssent ensevelis sous les décombres. On saura à ce propos que les familles habitant cet immeuble ont été recensées par les commissions ad hoc et qu'à ce jour, aucune mesure n'a été prise dans le sens de la prise en charge de leur problème. L'un de ces habitants fera savoir que l'état de cette habitation collective était de plus en plus critique. « Preuve est des effondrements partiels qui sont quotidiennement enregistrés, c'est une vraie misère et un vrai danger que vivent nos familles. Nous courrons un vrai risque, en continuant d'habiter cet immeuble dont les logements souffrent d'une vétusté avancée et profonde. La détérioration de cette habitation précaire devient alarmante et expose nos vies au danger. Nous sommes enterrés vivants et pendant l'hiver, le lieu se transforme en un grand lac d'eaux usées et une source pour les odeurs nauséabondes. D'ailleurs, la plupart des habitants vivant ici, souffrent de maladies chroniques telle que l'hypertension artérielle, l'asthme et l'allergie », témoignera notre interlocuteur avant de s'interroger « pourquoi les autorités de la tutelle n'accordent-t-elles aucun intérêt à notre situation, c'est vrai que nous avons été reçus à plusieurs reprises par les responsables locaux, mais à ce jour, aucune décision concrète n'a été prise en notre faveur. Enfin, ces familles lancent un appel urgent au wali et ce, afin que des mesures soient décidées à leur sort »