Alors que le candidat à l'élection présidentielle d'avril 2014, Ali Benflis, plaide pour la liberté d'expression et la liberté de manifester dans la rue, en dénonçant , samedi, dans un communiqué rendu public, la répression policière contre les manifestants opposés au 4e mandat, à Alger, beaucoup d'internautes l'ont désavoué en l'accusant de discours contradictoire. Les Facebookeurs ont mis l'ex chef du gouvernement face à ses contradictions, en lui rappelant que le décret interdisant les activités publiques, marches et rassemblements a été signé de sa propre main en 2001. Selon les intervenants sur les réseaux sociaux, c'est Ali Benflis, alors en sa qualité de chef de gouvernement à l'époque qui s'est arrangé de signer et promulguer le décret interdisant les activités publiques, marches et rassemblements, à Alger en 2001, après la grande marche des Arouchs de Kabylie. C'est toujours sur ce même décret que le gouvernement actuel s'appuie pour interdire les rassemblements. Confronté à des contradictions majeures, Ali Benflis, qui a servi le système actuel et partage avec le pouvoir en place les bonnes et les mauvaises choses, vu qu'il a occupé trois fois le poste de ministre de la justice, chef de cabinet de la présidence, patron du parti présidentiel, directeur de campagne de Bouteflika et chef de gouvernement, scande encore pour le changement. De quel changement parle-t-il, alors que la plupart des lois monopolisant les télévisions, la publicité, la presse ont été signées par lui à l'instar de la loi qui interdit les rassemblements. Sur twitter, Rasim s'interroge sur la contradiction dans le débat de Benflis et réplique : « le candidat du changement, M. Benflis, se fait mordre par son propre serpent, Sellal n'a fait qu'appliquer le décret qui interdit les marches à Alger et qui a été signé en 2001 par Benflis ». Karim, partage le même avis que Rasim : « les responsables qui ne se rendent pas compte que l'histoire s'écrit, sont nombreux et parmi ceux -là, l'ancien chef du gouvernement, Benflis ».