C'est vraiment désolant de voir au troisième millénaire, encore des localités entières non raccordées au réseau d'alimentation en eau potable, au moment où l'Etat fournit de gros efforts et des sommes considérables pour faire arriver dans les robinets des citoyens ce liquide vital et précieux permettant au citoyen d'étancher sa soif. L'exemple le plus choquant est le plus incompréhensif est celui du douar Maâzia relevant de la daïra de Hassi Mamèche qui fait face à une criarde pénurie d'eau potable. Pour pouvoir s'alimenter en eau les habitants de ce bourg font plus de 4 kilomètres à dos d'âne et le plus souvent à pied, jerricans en mains, empruntant des pistes impraticables, voire dangereuses pour atteindre les sources d'eau et les puits. Parfois ses habitants sont ravitaillés par des citernes d'eau de qualité très souvent douteuse à raison de 1200 dinars l'unité. Ces mêmes citoyens réclament également l'éclairage public qui fait grand défaut et des infrastructures culturelles et sportives au profit des jeunes qui se morfondent dans leurs oisivetés, sources de tous les problèmes, à savoir, absence de travail pour les chômeurs , manque de transport scolaire pour les enfants du douar qui sont scolarisés. Cette situation perdure depuis plusieurs années sans que les différents élus locaux qui se sont succédés à la tête de l'APC concernée n'interviennent pour remédier à cet état de fait de ces lieux qui n'honore nullement cette cité.