Première réunion du genre depuis les élections présidentielles du 17 Avril dernier à l'issue desquelles le président Bouteflika a été réélu pour un quatrième mandat, le président de la République a présidé hier mercredi, au siège de la Présidence de la République le Conseil des Ministres qui intervient trois jours seulement après la formation du nouveau gouvernement du 4ème mandat. Ce Conseil des Ministres a été une sorte de coup d'envoi de l'action du nouvel Exécutif, nommé il y a trois jours, à savoir le lundi 5 mai. Ce fut un premier test pour les non-initiés. Outre l'examen et l'approbation de certains textes et accords, le Conseil des ministres s'est penché sur les priorités du nouveau gouvernement telles que définies dans le discours d'investiture du chef de l'Etat. Il en est ressorti de ladite réunion la mise au point du programme présidentiel et la coordination entre les différents Ministères dont les responsables ont eu l'occasion de traiter les sujets importants de l'heure actuelle dans le pays. Au cours de la réunion d'hier, le président Abdelaziz Bouteflika a eu l'occasion de réitéré aux ministres les grandes lignes à suivre, notamment la première des grandes priorités du gouvernement la «préservation de la stabilité du pays», au nom de laquelle le président Bouteflika a été réélu, et la seconde priorité est celle de mettre en œuvre ses engagements de réformes politiques. Des réformes auxquelles il a fait référence dans son discours d'investiture écrit et distribué aux journalistes présents. «Renforcer notre entente nationale et faire franchir de nouvelles étapes qualitatives à la démocratie», avait-il affirmé en annonçant qu'il relancerait «sous peu» le chantier des réformes politiques qui aboutira à «une révision constitutionnelle consensuelle».