Il n'y a pas que les petites gens qui sont confrontées à la corruption au Maroc. Le célèbre chanteur du groupe Led Zeppelin, Robert Plant, en a fait les frais en mai dernier avec les gendarmes marocains. Il en raconte les détails à un journal anglais. Le 14 mai dernier, alors qu'il se trouvait au Maroc, le chanteur est arrêté par la gendarmerie marocaine sur une autoroute. Objet de l'infraction : un excès de vitesse qui est passible au Maroc d'une amende de 500 dirhams en plus d'un retrait de points sur le permis. L'homme est invité par les gendarmes à rester dans sa voiture et attendre. Après plusieurs minutes d'attente, l'un des gendarmes qui se trouvait à l'intérieur de la fourgonnette l'appelle. S'ensuit une discussion que le chanteur qualifie de « dialogues qui se répètent quotidiennement dans les souks quand il faut acheter des babouches ou autres produits » sauf que là c'est entre des hommes censés faire respecter la loi et un citoyen presque lambda.