Des citoyens ont pris la ‘'triste'' décision de fermer la route qui mène à la décharge qui se trouve dans la cité des 600 logements, et ils sont résolus à y rester jusqu'à ce qu'une solution équitable et définitive soit trouvée à cette catastrophe écologique qu'on veut camoufler. C‘est ce que nous a déclaré, Mr Boughazi Cheikh, le président de l'Association de quartier de la cité des 600 logements, « j'ai personnellement informé qui de droit et en temps utile sur le devenir de cette décharge sauvage qui a été installée au beau milieu d'une agglomération qui regroupe des milliers de personnes et particulièrement sur le flan de l'Université ibn Badis où résident et étudient plusieurs milliers de personnes entre travailleurs, enseignants et étudiants de plusieurs facultés et les élèves des écoles environnantes. » Il ajoute qu'il avait en sa possession, des pétitions et lettres adressées à MM le ministre de l'environnement, de l'intérieur, le wali, le directeur de l'environnement, le chef de daïra et le président de l'A.P..C de Mostaganem. « Cela a empiré ces derniers 04 mois, ajoutera t il, les choses ont évolué et la situation s'est aggravée, lorsque les immondices sont brulées sur place pour faire disparaitre les traces de cette plaie qui commence a faire des ravages sur les enfants et les vieillards avec la rentrée universitaired'une part et d'autre part. »M. Boughazi pense aux étudiants qui recevront leur dose de CO2 ,24/24 et tous les jours que Dieu fait. Notre interlocuteur se dit très inquiet pour la santé des citoyens et celles de leurs familles. A cet effet, on a constaté que les citoyens ont pris la triste décision de fermer la route qui mène à cette décharge et ils sont résolus à y rester jusqu'à ce qu'une solution équitable et définitive soit trouvée à cette catastrophe écologique. Le président de l'association rappelle que plusieurs quotidiens et chaines de télévisions ont relayé cette affaire, dont notre journal « REFLEXION » qu'il remercie au passage, sans aucun répondant. Le message de ces citoyens est clair, ils disent que les responsables prennent leur responsabilité et que des sanctions exemplaires soient prises en haut lieu. Nul n'a le droit de mettre en péril la santé et la sécurité du citoyen ».