A l'arrêt depuis 1993 suite à un acte de sabotage, le téléphérique d'Oran n'a pas fait l'objet de rénovation conformément aux normes depuis 2006, date de sa dernière rénovation qui n'a pas été conforme aux normes requises aux clauses du cahier des charges du moment où il s'est retrouvé à l'arrêt pour des pannes purement techniques. Cela, jusqu'à la dernière visite du ministre des transports M. Amar Ghoul dans la wilaya d'Oran, qui après avoir pris connaissance de sa situation de dégradation n'a pas manqué de donner des instructions fermes en vue du lancement des travaux de réhabilitation qui sont programmés dans les tout prochains jours selon ses déclarations. Les travaux de réhabilitation ont été confiés à un groupement multinational. Sa dernière rénovation, en 2006, n'a pas donné entière satisfaction et son exploitation est demeurée en deçà des objectifs assignés et ce, pour différentes raisons, notamment à cause de l'indisponibilité des pièces de rechange, même chez la firme Garaventa qui a eu à réaliser l'équipement et pour cinq pièces demandées, la facture était estimée à 22 millions de DA, vu que la chaîne de production des pièces en question a été arrêtée. Nos sources indiquent que le ministre avait donné instruction aux concernés pour prendre toutes les dispositions afin de lancer les travaux dans les plus brefs délais. Nos interlocuteurs indiquent qu'une société mixte algéro-suisse sera chargée de la gestion du téléphérique. Elle sera chargée de l'exploitation et de la maintenance du téléphérique. Les mêmes sources signalent, par ailleurs, que le ministre des Transports avait insisté sur la nécessité d'une extension du téléphérique vers Mers el-Kébir. Le téléphérique, une fois remis en marche et complètement réhabilité, surplombera ainsi la baie d'Oran, à partir du mont Murdjadjo pour descendre jusqu'à Mers El-Kébir. Nos sources signalent, d'autre part, que le projet de réhabilitation a été validé par la commission du ministère des Transports. L'opération consiste à renouveler toutes les structures du téléphérique selon les normes internationales de sécurité. Avant le lancement des travaux de réfection, une expertise a été effectuée par un bureau d'étude algéro-suisse. Elle a révélé que l'exploitation du téléphérique peut constituer un danger pour les usagers. Avant sa mise à l'arrêt technique, la gestion du téléphérique d'Oran était confiée à l'Entreprise des transports d'Oran (ETO) et ce, depuis 2009, date à laquelle l'APC d'Oran s'en était déchargée. Mais ce moyen de transport date, en fait, de 1986, année au cours de laquelle il était entré en service avant d'être mis à l'arrêt en 1993, suite à des actes de sabotage. Sa rénovation en 2006 n'a pas donné entière satisfaction et son exploitation est demeurée en deçà des objectifs assignés et ce, pour différentes raisons de dégradation de l'équipement, difficultés d'entretien et de maintenance et absence d'un personnel spécialisé.