Très tard dans la journée du mercredi 19 novembre 2014, le magistrat instructeur près le tribunal de Tiaret a ordonné la mise sous mandat de dépôt des dénommés B.O.M et B.A, médecins généralistes ainsi que la dénommée N.H, responsable de l'unité CNAS de Rahouia en compagnie d'un agent administratif B.N et un vendeur en pharmacie, A.M, résident à Oued – Lili pour les griefs : falsification de documents relatifs à l'auscultation médicale et détournement de deniers publics. Pour rappel, c'est une commission d'inspection et de vérification dépêchée par monsieur Mekhissi Djamel, directeur de la CNAS de Tiaret qui a découvert l'astuce qui servait à certains pharmaciens en complicité avec certains médecins et quelques employés de la CNAS de détourner de l'argent à partir de cartes chiffa avec de fausses ordonnances. L'alarme tirée à partir de la CNAS de Tiaret a fait réagir le ministre qui s'est exprimé à travers les colonnes de la presse en instruisant aux assurés sociaux cet adage « ne laissez pas vos cartes de chiffa n'importe où ! » et après que le dossier ait été clos il a été remis au procureur de la république près le tribunal de Tiaret qui a ordonné une enquête laquelle a été menée minutieusement par des éléments compétents de la brigade économique et financière relevant de la police judiciaire de la sureté de wilaya de Tiaret qui a bel et bien confirmé le travail de la commission de la CNAS qui a débusqué un trou d'un milliard et 100 millions de cts où 8 personnes dont 4 médecins généralistes, une responsable d'antenne, un agent administratif de l'antenne CNAS de Rahouia, un pharmacien et un vendeur dans une officine à Oued Lili ont été auditionnés en rappelant aussi que 37 victimes ont été entendues par le magistrat instructeur et selon une source policière autorisée, l'enquête a débusqué 3400 ordonnances fictives et 9 cartes de chiffa dont les possesseurs sont décédées en soulignant que les médecins remettaient des ordonnances vierges au vendeur en pharmacie qui usait des cartes de chiffa laissées dans les officines plus particulièrement les personnes âgées et cela en complicité avec la responsable d'antenne de la CNAS et l'astuce , faudrait-il le rappeler consistait à remplir l'ordonnance vierge par une série de médicaments prescrits et employer la carte chiffa de n'importe qui pourvu qu'elle soit laissée à l'officine et retirer l'argent à partir de la caisse de la CNAS mais la cabale n'a pas été longue et ne dit-on pas que bien mal acquis ne profite jamais.