Dès que l'hiver pointe le nez, certains habitants de la ville de Tissemsilt manifestent leur crainte et leur inquiétude quant aux répercussions des pluies sur leurs demeures et d'autres appréhendent la saison avec un mécontentement et un désappointement tout juste à la limite du tolérable du fait que la dégradation des immeubles, l'absence de la maintenance, la décadence du cadre de vie ont toujours été au premier plan de leurs revendications mais force est de constater que le changement n'a pas été fait et la situation est toujours la même. Les locataires de la cité des 80 logements situés à El-Mardja qui pour la plupart d'entre eux ont été relogés il y a quelques années seulement dans cette cité déclarent que leurs habitations ne répondent vraiment pas à leurs aspirations, à l'époque, ils les ont habités amoindries de commodités et dont le bâclage de la réalisation a démontré les malfaçons et les irrégularités dès la réception et depuis, précisent-ils, ils n'ont pas cessé de saisir les responsables mais sans que ces derniers ne réagissent à leur appel. Les habitants rappellent encore une fois que les blocs sont dans un état de dégradation alarmant, d'ailleurs ils regrettent leurs anciennes habitations, les fissurations sont partout et particulièrement les étages supérieurs, les toitures en tuiles sont devenues de vraies passoires, et l'absence de l'aménagement a rendu cette cité invivable, avec les pluies hivernales et l'absence des conduites d'évacuation des eaux pluviales dans et en dehors des blocs laisse apparaître d'énormes flaques où la stagnation des eaux et autres immondices font fuir plus d'un, en plus du danger que représente cette situation sur la santé de leurs enfants. Les habitants des 80 logements précisent que les services concernés de la maintenance n'ont jamais engagé la moindre opération dans ce sens malgré les multiples sollicitations et le seul contact qu'ils ont avec l'OPGI est relatif au paiement du loyer qui selon eux est beaucoup plus élevé pour des chômeurs et des sans ressources. Enfin, et en l'absence d'une suite favorable de la part des responsables concernés, ces habitants invitent le premier responsable de la wilaya à visiter la cité ou envoyer une commission pour constater et enquêter d'elle même sur ce qu'ils avancent tout en le sollicitant d'ordonner les réfections et les aménagements le plutôt possible et avant même que les pluies ne fassent une autre catastrophe.