Les vides sanitaires des immeubles de la cité des 500 logements (Zouaghi-Aïn El Bey) sont, de nouveau, débordants. La puanteur qui s'en dégage atteint même les étages supérieurs. «Les habitants se réveillent depuis quelque temps, avec ces pénibles odeurs qui vous poursuivent jusque dans les chambres», se plaignent des habitants. Ce système employé dans toutes les cités-dortoirs qui utilise les caves pour l'évacuation des eaux usées, nécessite une opération de vidange régulière. Ce que l'OPGI a oublié de faire depuis longtemps. Entre-temps, les moustiques et les rongeurs prolifèrent avec tous les risques de maladies induits, surtout avec cette chaleur hors saison qui persiste. D'autre part, le même office de gestion immobilière avait annoncé il y a deux ans déjà, par le biais de son précédent responsable partant, la mise en œuvre d'un projet d'aménagement des cités-dortoirs avec notamment une opération de réhabilitation devant solutionner une fois pour toute le problème d'étanchéité dont pâtit la quasi-totalité des deux cités, en l'occurrence les 500 et 600 Logements. Deux ans après, les infiltrations des eaux pluviales continuent de plus belle, menaçant d'usure les immeubles ; ce qui pourrait engendrer, à moyen terme, des fissurations graves sur les murs. Ce sont d'ailleurs des malfaçons constatées depuis des décennies, plus précisément depuis l'implantation de cette cité dans les années 1980. Pourtant, l'on se souvient que le responsable en question avait parlé sur la base d'un «plan» établi et d'un «budget» alloué à ces aménagements. Qu'en est-il aujourd'hui ? Les habitants passeront, à l'évidence, un énième hiver à évacuer l'eau qui pénètre par trombes dans leurs appartements.