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MIGRATION ILLEGALE EN MEDITERRANEE : 2,6% des harraga sont Algériens
Publié dans Réflexion le 28 - 04 - 2015

Le phénomène de la traversée illégale de milliers de migrants clandestins du Sud au Nord, tend à prendre des proportions chaque jour, plus importantes sur les côtes de la rive sud de la Méditerranée, au jugé l'afflux massif des migrants sur des embarcations de fortune ou carrément embarqués dans des bateaux sans pilote, lancés à toute allure vers les rivages des pays du Nord (Italie, Espagne, Grèce) encouragés par l'arrivée du printemps et la clémence de la météo. Face à cette pression migratoire considérable, l'Union Européenne semblait ces derniers temps préoccupée par la question humanitaire et sécuritaire de la question, c'est pourquoi un sommet extraordinaire sur le sujet vient d'avoir lieu à Bruxelles en vue d'endiguer le phénomène migratoire.
Depuis plus d'une décennie, une approche exclusivement sécuritaire oriente les politiques migratoires européennes: délivrance restrictive des visas, construction de murs et de clôtures, contrôle militarisé des frontières et renvoi forcé dans les pays d'origine, sous-traitance du contrôle migratoire à des Etats peu démocratiques. Les raisons qui poussent des milliers de migrants à risquer leur vie sur des embarcations de fortune sont multiples et diversifiées ; la pauvreté, les faibles perspectives économiques ou encore la nécessité de fuir des conflits ou des régimes répressifs surtout dans l'Afrique dite ‘'Noire''. L'odyssée de ces migrants est périlleuse, elle se termine souvent par des drames humanitaires qui défraient la chronique des médias du monde entier. Le nouveau naufrage de plusieurs centaines de migrants ce week-end en mer Méditerranée a mobilisé lundi les ministres des Affaires Etrangères et de l'Intérieur de l'Europe réunis en urgence à Luxembourg, un peu à la manière de ce qui s'était passé en octobre 2013 après le drame de Lampedusa en Italie. Cette fois, le décompte macabre s'annonce tel (les réfugiés étaient entre 700 et 950 à bord de l'embarcation) qu'il a même provoqué la convocation en urgence ce jeudi d'un sommet européen des chefs d'Etat et de gouvernement autour des questions de migration, soit un cran supplémentaire par rapport à la situation de 2013. La question qui se pose actuellement, est est-ce que cela sera suffisant pour mettre d'accord les Européens sur une réponse commune à cette problématique de l'urgence migratoire, ce qu'ils n'avaient pas réellement été capables de faire après Lampedusa ? «J'espère que la sonnette d'alarme a sonné pour tous les Européens. Nous avons trop souvent dit dans le passé : "plus jamais ça ! " » ; a souligné la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Les populations persécutées par Daesch comme par Bachar El Assad appellent la protection autant que celles fuyant la guerre en Erythrée, lorsqu'elles se jettent vers l'exode. Quoi que les politiciens prétendent aux opinions publiques nationales, cette protection leur est due et l'Union Européenne n'en est pas la cause. Si l'Erythrée est régulièrement décrite comme "la Corée du Nord africaine", c'est que réussir à franchir les frontières de ce pays de la Corne de l'Afrique relève déjà de l'exploit. Pour pouvoir en sortir, les Eyrthréens doivent obtenir une autorisation. Devant les refus quasi-systématiques, ils sont 3.000 chaque mois à passer entre les balles des nombreux gardes qui patrouillent aux frontières, selon un érythréen. Nous l'avions décidée bien avant, inscrite dès 1946 dans notre constitution et dans la Convention de Genève comme nos voisins depuis 1951. Notre indifférence contemporaine à la misère humaine ne peut occulter un choix qui est partie intégrante de nos valeurs. Les dévoiements tout aussi indiscutables du droit d'asile ne peuvent le masquer. N'est pas australien qui veut. Selon les dernières statistiques enregistrée pour l'année 2014, l'on dénombre au moins 1000 personnes qui traversent chaque jour la Méditerranée pour se rendre en Europe. Certains croient que ces migrants pourraient être accueillis à bras ouverts... C'est oublier un peu vite les taux de chômage très élevés qui sévissent dans les pays européens. C'est oublier que les migrants africains sont souvent peu éduqués, quand ils ne sont pas prisonniers de croyances arriérées. Je me souviens de sahéliens qui m'expliquaient que le soleil tournait autour de la Terre. Impossible de leur faire comprendre la vérité. Bref, l'Europe ne peut pas accueillir autant de migrants sous-éduqués sans encourir de graves problèmes. Que faire avec ces gens qui survivent à une tracée de la Méditerranée et sont déjà des survivants de camps? Accepter des milliers de réfugiés qui pourraient être terroristes ou sacrifier l'image d'une Europe bienveillante? Concernant la migration des Algériens, l'agence pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières européennes Frontex a indiqué dans son rapport 2014 que 12.993 Algériens étaient recensés parmi les candidats à l'immigration illégale dans les différents pays de l'Union européenne, même si, au demeurant, ils ne représentent que 2.6% du nombre total des migrants étrangers enregistrés.

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