Alors que l'actuel maire PT de Safsaf , avait ‘'tapé'' comme un sourd contre l'accusation de mauvaise gestion des affaires de sa municipalité pour camoufler les comptes de la commune -largement endettée-,par des factures exorbitantes , il s'est tourné vers le volet de l'emploi pour recruter ses proches et mettre pour conclure la stabilité de l'APC sur une tôle en feu après que six membres de l'assemblée ont gelé leurs activités, demandant l'ouverture d'une enquête. Le chef de la daïra de Bouguirat (la tutelle), ne sait plus où mettre sa tête avec ce maire qui ne fait qu'à sa tête. A la question qu'est-ce qui se passe à Safsaf ? En un mot, il nous a répondu'' Rien ne va plus !'' Suite aux multiples lettres de dénonciation adressées par des élus à l'APC de Safsaf aux différentes autorités de la wilaya de Mostaganem, concernant une présumée mauvaise gestion de la commune de Safsaf par l'actuel maire, ‘'Réflexion'' s'est rapproché du chef de la daïra de Bouguirat pour avoir de plus amples informations sur cette affaire qui prend la tournure d'un scandale. Le chef de la daïra de Bouguirat qui était en réunion, consacrée aux préparatifs des examens de fin d'année, à laquelle le maire de Safsaf était absent, nous a déclaré avec regrets que le maire incriminé est une personne ‘'insouciante'' et qu'il a essayé vainement de le faire revenir à la raison. Le maire de Safsaf, selon le chef de la daïra, est ‘'indésirable'' par la plupart des membres de l'assemblée communale qui ont signé une motion de retrait de confiance et ont demandé l'ouverture d'une enquête sur sa gestion de l'APC. Une requête qui a été prise en charge par les services de la daïra de Bouguirat qui ont ouvert une enquête en ce sens. Le chef de la daïra a tenu à souligner les mesures prises par sa personne concernant les irrégularités soulevées par les élus de Safsaf. Il dira, entre autres, qu'il a bloqué la délibération relative à l'adjudication du marché hebdomadaire et ce, pour violation de la réglementation en vigueur, et il a aussi sollicité les services de la fonction publique pour enquêter sur les éléments retenus après le concours de recrutement lancé par l'APC de Safsaf. Selon le chef de la daïra de Bouguirat l'affaire de l'APC de Safsaf ne date pas d'hier. En effet, il y a quelques mois, 6 élus sur 13 que compte l'APC avaient retiré leur confiance au maire au moment où deux élus étaient suspendus pour des affaires en justice,dont un a été innocenté et il n'est toujours pas réintégré(l'ex-maire M.R.). Selon les correspondances adressées aux différentes autorités de la wilaya, les opposants au maire dénoncent ce qu'ils appellent la gestion ‘'Bazar'' de l'APC et ils demandent avec insistance de l'ouverture d'une enquête pour mettre à nu les dérives du P/APC. Parmi les affaires ‘'scandaleuses''révélées par les 6 élus, le concours pour le recrutement d'un administrateur communal dont le poste serait revenu au frère du maire, ainsi que des postes d'ouvriers polyvalents(OP) qui auraient été attribués à des proches du SG de l'APC et d'un autre élu. Les frondeurs dénoncent, également, la location du marché hebdomadaire contrairement à la réglementation en vigueur et ils évoquent l'absence du représentant des domaines dont la présence est indispensable pour ce genre d'adjudication. Dans une correspondance adressée le 15/03/2015 au chef de la daïra de Bouguirat, ces mêmes élus demandent l'ouverture d'une enquête sur les irrégularités ayant entaché l'opération ‘'couffin de Ramadhan'', années 2013 et 2014 ; une affaire restée sans suite après le dépôt d'une plainte auprès de la brigade de gendarmerie. En outre, il a été fait mention dans la même lettre du projet d'aménagement devant le nouveau lycée, estimé à 1,15 milliard de centimes et qui a été séparé en deux lots pour éviter, selon les plaignants, l'appel d'offres et se contenter d'une consultation restreinte. Le projet aurait été finalement adjugé à un proche ami du maire quil'a confié en sous-traitance. Il y a, aussi, le projet d'aménagement de Safsaf-Centre (trottoirs) que les élus demandent qu'il soit ‘'audité'' par les services compétents car, selon eux, il est ‘'illogique'' de débloquer 700 millions pour des trottoirs. Idem pour le projet de la route reliant Braikia à Douar Braka, qui n'est toujours pas achevé et dont une partie aurait été déviée pour ouvrir une piste vers le domicile d'une famille proche du maire. Les plaignants ont révélé aussi l'existence de bons de commande pour l'achat de drapeaux et dont la valeur totale est estimée à 180 millions de centimes, en plus de factures de réparation d'un montant total de 170 millions de centimes. Les accusateurs ne se sont pas arrêtés là, ils accusent ouvertement le maire de pratique de surfacturation sur les contrats des ralentisseurs (dos d'ânes) dont le prix de l'unité serait de 27 millions de centimes. Ils affirment qu'il y aurait un préjudice de 270 millions de centimes. C'est pour ces raisons là que les 6 élus accusateurs demandent l'intervention des autorités compétentes pour arrêter le ‘'saignement'' des deniers publics.