Les mouvements armés du nord du Mali ont montré après la signature de l'accord de paix et de la réconciliation, issu du processus d'Alger, leur « indéfectible » attachement à la paix et leur « ferme » volonté de rétablir la stabilité dans leur pays, ont affirmé des représentants de ces mouvements. Me Harouna Toureh, au terme de la signature de l'accord de paix et de la réconciliation a déclaré au nom de la Plate-forme d'Alger : « C'est un événement majeur, historique et décisif que nous attendions depuis le début de la crise. À travers cette signature, nous avons montré notre indéfectible attachement à la paix et notre ferme volonté de rétablir la stabilité dans notre pays », a indiqué. Il a ajouté que cette signature était le « couronnement d'efforts constant », notamment de l'Algérie pour « nous permettre la conclusion de cet accord ». De son côté le représentant de la Coordination des mouvements de l'Azawed, signataire de l'accord de paix et de la réconciliation, a indiqué qu'il « ne pouvait y avoir d'autres moyens que la paix pour entamer une page glorieuse du Mali ». Réagissant à la signature de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, vendredi à Bamako, l'Association malienne des droits de l'Homme (AMDH) a estimé que cet accord «est une étape importante pour le retour de la paix et de la stabilité au Mali», dans un communiqué rendu public. Selon Me Harouna Toureh : « Nous avons répondu à la sollicitation pour signer l'accord avec la ferme volonté d'apporter la paix et stabilité pour notre cher pays » a-t-il soutenu. L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé vendredi à Bamako par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays. Rappelons que l'accord de paix et de réconciliation au Mali signé vendredi à Bamako a été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale, dont l'Algérie est le chef de file.