Le constat du nombre de décès des nouveau-nés dans la ville de Mostaganem est établi pour les premières semaines du mois de juin sur la base des registres de décès de l'état civil de la Commune qui fait ressortir une hausse de la mortalité des bébés morts à la maternité de Lala Kheira par rapport à la même période de l'année précédente. Qui est résponsable ? Quelle que soit la cause du déces de l'enfant, à Mostaganem, ou dans les autres wilayas du pays, l'Etablissement sanitaire est directement mis sur le banc des accusés !Mais nous sommes pas les seules , Selon une étude menée par une institution française, la France détient le triste record du nombre d'enfants mort-nés, avec un taux de 9,2 pour 1 000 naissances. Qui est résponsable ? Nous avons relevé ces derniers jours et suivant les statistiques des registres de l'Etat civil une très grande exagération dans la mortalité des nouveaux nés (03 à 04 en 24Heures) sans compter les morts nés à l'exemple du 1er juin au 22 du même mois on a enregistré 25 nouveau-nés ce qui laisse le champ libre à des interrogations. Cependant, ce chiffre peut s'expliquer par la modification des critères légaux définissant l'enfant mort-né. Dans son acception courante, on parle d'un enfant mort-né pour désigner tous les cas où, soit il sort du ventre de la mère en étant déjà mort, soit il meurt immédiatement à la naissance, Il s'agit de tous les cas où la déclaration de naissance à l'état-civil n'a pu être faite avant le décès. Il peut s'agir, encore d'un enfant vivant et non viable, c'est-à-dire un enfant qui n'avait pas la capacité matérielle de survivre mais a quand même présenté des signes de vie avant de mourir (entre l'accouchement et son décès).Mais, quelles que soit les éxplications, qui donnera raison a cette mère qui a perdu son bébé ? L'Etat a donné les moyens matériels et humains aux hopitaux de la wilaya , la maternité de Lala Kheira a été pourtant rénové et doté de tous les équipements nécessaires pour faire fonctionner convenablement le service de la maternité avec des médecins spécialisés, sages-femmes et agents paramédicaux. Mais, les déces, existent toujours ! ‘'Evidemment, Allah, tient leurs vies et notre vie dans ses mains'', mais il semble qu'avec tout cet apport de l'Etat, les causes des déces doivent régresser. Mais Sachant que le plus grand nombre des déces a été enregistré durant le mois de juin 2015, ce qui a coincidé avec le mois sacré de Ramadan, le 18 juin 2015, il semblerait cependant , que la négligence et à la va-vite, de certains résponsables de ce corps seraient derriere cette mascarade.