L'ouverture du paysage audiovisuel tant attendu, n'a pas eu lieu, étant sans cesse reportée, les Algériens se sont tournés vers les chaînes satellitaires étrangères. Des chaînes Arabes d'information, à l'instar d'El Jazeera, El Alam, El Moustakila, El Hiwar, El Manar et bien sur El Horra l'américaine et El Arabia, américano-Saoudienne . Cette chaîne a été crée subitement à quelques jours de l'invasion américaine de l'Irak, selon des rapports d'un des SR Arabes, les troupes US étaient guidées par cette chaîne qui a pénétrée en Irak sous le nom d'El Arabia TV, et que certains de ses journalistes et techniciens sur le terrain n'étaient en réalité que des espions au profit des SR. US, Nous ne pouvons confirmer ou infirmer cette information, mais El Arabia s'infiltre partout, même en Algérie il a été annoncé au début du mois de novembre, que plusieurs films documentaires sur le terrorisme en Algérie, produit par l'ENTV, dérobés du siège du boulevard des Martyrs à Alger au profit d'El Arabia TV. Comment et Pourquoi !, ceci relève de la compétence des chargés de la Sécurité de notre ENTV. Des kilomètres de films pris sur le vif, jamais visionné au public, quittent Alger pour Al Arabia TV, dans des circonstances que seul le langage propre de l'intelligentsia .peut définir. Pourquoi ne permettre au secteur privé Algérien d'ouvrir des chaînes de télévision satellitaires à Alger à l'instar de la Tunisie avec Hanibal TV, Nesma TV, au Maroc avec Medi int Sat.et 2M. Nul n'ignorait que dans le golf Arabe à Dubai, par exemple, il a été réalisé une grande ville appelée ‘'El Madina Al Iâlamia'' des dizaines de studios des chaînes de télévision, dont la plupart sont des chaînes cabarets satellitaires, qui sont malgré bon gré suivis par tous les téléspectatrices arabes, certaines chaînes sont subventionnées par le lobby sioniste, leur but dérouter la jeunesse arabe et musulmane du créneau du Djihad pour libérer El Qods et Al Aqssa Ec-Charif.ceci n'est plus un secret, plutôt encouragé par certains régimes pro-américano-sioniste. Notre Société est En Léthargie ! Ce qui est aujourd'hui très sur,avec les satellites et autres moyens technologique qui facilitent la transmission des images aux quatre coins du monde, nous vivons de plus en plus dans une même société de l'information dont la télévision est l'élément clé. Se divertir ou bien s'informer de ce qui se passe chez-soi ou chez son voisin est possible grâce à un zapping. On peut même se rattraper si l'on rate un événement en s'équipant de la fonction télétex. Il est également possible de participer activement à des émissions de télé en votant par téléphone ou par SMS. A cet effet, le premier SMS commercial a été émis en décembre 1992 à partir d'un ordinateur personnel vers un téléphone mobile. Alors que le premier message rédigé depuis un téléphone mobile aurait été envoyé par un étudiant en ingénierie chez Nokia, en 1993. Très vite, ces courts messages ont connu un succès mondial car rapidement adoptés par les jeunes. Pas chers et efficaces, les textos sont à l'origine d'un nouveau jargon.. Si les scientifiques s'ingénient à créer des logiciels et à affiner les techniques, les jeunes se sont évertués à inventer une nouvelle orthographe pour dire un maximum de choses en peu de mots. Cependant, le monde évolue, et nous pas avec, ces options cités, quoique de récente création, semblent perdre de terrain devant les chaînes de l'avenir : Les télévisions mobiles qui permettent, entre autres possibilités, à un téléspectateur de choisir l'angle d'une caméra ! Nous sommes en Algérie, en retard dans ce monde de l'audiovisuel, et ce retard qui a forcé les téléspectateurs à s'orienter vers les chaînes extérieurs. Sans oublier que l'Internet est l'outil qui a connu la croissance la plus exponentielle de l'histoire des medias. Pour preuve, depuis ses prémices et son ouverture au grand public, il n'aura fallu que cinq ans à Internet pour compter 50 millions d'utilisateurs. Rien d'étonnant à cela ! Le nombre sans cesse croissant des services proposés , l'impressionnante quantité d'information immédiatement disponibles, les communications, par la voix et par l'image, effectuées à des prix défiant toute concurrence font qu'Internet soit l'outil le plus populaire dans le monde. Selon une étude, Internet a connu une croissance de 78% entre juillet 2004 et juillet 2005, quant la télévision n'augmentait que de 4,9% et la radio de 9,9%. Ce développement foudroyant fait qu'Internet menace sérieusement les medias conventionnels, surtout la presse écrite. Car depuis que le Daily Telegraph, premier quotidien en ligne, à mis en ligne son édition en 1994, la plupart des quotidiens et les périodiques ont développé leur propre site Web afin de promouvoir sur Internet leur contenu éditorial L'Internet fascine par le grand nombre de sites gratuits disponibles, par la possibilité aussi d'y créer son propre moyen d'expression personnel (le blog) et par la facilité à échanger des opinions sur tous les sujets. Aujourd'hui, parmi tous les réseaux, Internet( peut être considéré comme le réseau spécialisé dans l'information : son but n'est plus, comme à l'origine, de transmettre quelques lignes à partir de messageries, mais d'échanger des documents électroniques, des données informatisées, des informations économiques, des schémas, des sons, des alertes . Attention, le monde évolue, nos voisins de la méditerranée avec ; nous demeurant dans la réflexion, les instances conseillères devraient évaluer avec le temps et l'époque. Les spécialistes Algériens, ces génies de l'informatique, de l'économie, de l'industrie, de l'audiovisuel entre autre, faute de considération dans leur patrie, ils sont accueillis à bras ouverts ailleurs. Tant bien que mal, la société Algérienne est avide de savoir. Tout savoir. Maîtriser la technologie, être au courant de ce qui se passe et, pourquoi pas, essayer de mieux communiquer puisque tous les Algériens s'accordent, au moins, sur une chose : le message entre nous ne passe pas toujours dix sur dix. Mais sommes nous sur le bon chemin de la société du savoir ? A cette question, un haut cadre Algérien en poste dans un des Etats du Golf Arabe nous dira : « D'abord, en Algérie mon pays que j'aime beaucoup, l'accès à Internet et aux télés satellitaires a constitué une petite révolution. Nous nous sentons appartenir enfin au monde et sentons le monde nous appartenir. Mais est-ce vrai ? Que vaut de savoir qu'il va pleuvoir demain sur Londres quand c'est par la rumeur qu'on croira savoir qu'il y aura une distribution de logements dans son quartier ? Que vaut d'apprendre sur Internet le mode de reproduction des limaces si des milliers d'élèves sont éjectés de l'école par an et par la faute de certains mauvais Directeurs de lycées et de l'éducation nationale des mauvais professeurs qui font fi du message éducatif et qui ignoraient que l'accès du savoir passe inévitablement par l'école dans son sens le plus traditionnel. Que cette école qui est chaque année en grève s'ouvre aux technologies est un moyen d'affiner son approche et non pas un objectif. Car la technologie ne prend en compte ni les spécificités individuelles, ni la capacité d'apprentissage, ni le niveau de compétences, seules l'école, ouverte à tous peut ainsi s'accommoder des différences et dispenser les connaissances à même de permettre de maîtriser les outils technologiques de sorte à s'en faire des alliés, selon ses besoins, avec des bons professeurs et des directeurs compétents et surtout avec des syndicalistes maîtrisant parfaitement leur mission, loin de pénaliser les élèves, dans un drôle de chantage ». « Construire les sociétés du savoir, selon l'Unesco, l'information qui implique le renforcement du domaine public de l'information, la sauvegarde et la promotion de la diversité culturelle, y compris le multilinguisme ». Les Algériens, avides de s'ouvrir sur le monde, sont sur la bonne voie, pourvu que les lieux de savoir que sont les écoles avec toutes les valeurs qu'elles véhiculent gardent toute leur raison d'être et soient perçus par tous comme essentiels. Dira un confrère Fayçal C. Avec notre unique chaîne et ses deux copies (Canal Algérie et la 3) nous sommes bien avancés vers le caractérisme de la routine, nous sablons quelques part. Devrons nous attendre qu'on nous tracte pour sortir du marasme du bricolage, ou bien, nous devrons patienter encore une époque, pour que les conseillers donnent le feu vert pour une éventuelle renaissance technologique ! Nous avons perdus beaucoup de temps .Alors nous nous adressons à ces conseillers avant qu'il ne soit trop tard. C'est quoi au juste « qu'être étudiant universitaire en Algérie » ? Quelle question ! Faut-il aller chercher dans l'Etat et ses institutions des réponses ou alors interroger les députés et Sénateurs ? Faut-il demander aux universitaires ce qu'ils en attendent, ou alors on continu de réfléchir à leur place et deviner ? Nous devrions pas oublier que dans un passé proche, l'arrivée de jeunes cadres au sommet des instances de base du parti unique par exemple ou son frère jumeau n'a jamais rassuré les assoiffés du pouvoir et leurs sbires . Ces intellectuels qui étaient structurés dans le militantisme, ces jeunes cadres patriotes, ils étaient tous simplement écartés. Voila un des facteurs de la stagnation de la société. La vérité est parfois amère .. Si nous posons la question autrement et dans sa simplicité, Combien de députés ou sénateurs militent- t-ils pour une renaissance technologique et pour que notre Algérie Avance vers l'avant et rattrapait le temps perdu ? L'Algérie n'est pas stérile, elle possède une masse de très haut cadres et génies dans tous les domaines, et ils sont volontaires pour siéger au Parlement et aux Sénat sans traitement de millions.. Je précise bien gratuitement pour la patrie et croyez mois ils feront des miracles pour ce pays. Beaucoup de nos auteurs, écrivains, chercheurs, inventeurs, créateurs, économistes et autres qui ont trouvé les portes des éditeurs plutôt des pseudos éditeurs (commerçants) fermées devant leurs œuvres, dans le silence le plus total des instances concernées Qui d'autre est mieux placé que nos génies et hauts cadres qui sont malheureusement marginalisés et dispersés dans les pays occidentaux et au Golf Arabe pour poursuivre demain ce qui a été commencé par eux même, hier ? C'est en ce sens que l'imagination doit primer sur l'improvisation, les préjugés ou les idées retardataires qui indiquent d'un doigt borné le chemin à prendre.