La commune de Mostaganem a pris la décision d'interdire la circulation des voitures sur le front de mer à la Salamandre dans la soirée pendant le mois sacré du Ramadhan depuis le début du Ramadhan. Le but de cette décision est de protéger les familles de Mostaganem qui veulent passer de bons moments de détente au bord de l'eau. Cependant, l'arrêté municipal demeure controversé au vu des « fêtes » qui sont organisées chaque soir par la Municipalité de Mostaganem. Une fois n'est pas coutume, Ammi H'mimed s'est rendu à la station balnéaire de la Salamandre, en voiture où dès son arrivée, un climat dit ‘'électrique ‘' régnait dans une atmosphère trop bruyante dépassant un certain horaire. L'édit municipal interdisant la circulation des voitures, Ammi H'mimed fut interpellé par un agent de sécurité sur place qui l'invita aimablement à laisser plus loin sa voiture. Très étonné, il l'apostropha en descendant de sa voiture : « marcher à pied et puis quoi encore ? » «Je suis un vieux de 65 ans et je n'ai pas la force de traîner mes pieds sur l'asphalte Qui a ordonné une telle décision ? » « djat mel foug » répondit le jeune au gilet fluorescent. Un boucan d'enfer qui empêche de se reposer moralement et même physiquement après des dures journées de labeur et de jeûne et aussi de dormir en cette période de grandes chaleurs. Tout s'entremêle dans ces soirées ‘'ramadanesques'' qualifiées même d'anarchies par certaines familles qui n'osent même plus ouvrir leurs fenêtres pour humer la fraîcheur de la nuit. Ammi H'mimed qui n'est pas habitué à la soirée s'est dit traumatisé par le bruit incessant des klaxons. Ajouté à cela ces grosses cylindrées (motos) dont les moteurs en échappements libres crèvent les tympans. Le vieux grincheux a tout simplement rebroussé chemin pour aller passer la soirée chez de vieux amis amateurs de boissons ramadhanesques.
