Durant la première quinzaine de Ramadhan, les différents pavillons des urgences médico-chirurgicales de l'hôpital de Mostaganem la capitale, ont enregistré un nombre très important de patients dont la plupart souffraient de maladies chroniques, les accidents de la route, les coups et blessures volontaires et les intoxications alimentaires qui viennent en tête dans les centres hospitaliers visités. Lors d'une virée, hier à travers les urgences de Kharrouba, juste avant le f'tour, on a constaté la présence d'une foule importante de malades. Même constat après le f'tour. Pour ces patients-là, la plupart d'entre eux n'ont pas suivi leur régime alimentaire et mangent excessivement, ont affirmé les médecins urgentistes de garde. En effet, comme chaque année et durant ce mois sacré de Ramadhan, les urgences de la commune de Mostaganem sont submergées par des patients qui viennent de tous les coins de la wilaya de Mostaganem surtout durant la nuit. Des soirées le nombre peut frôler les 100 admissions par jour. Nul n'ignore que ce mois de Ramadhan, est une occasion pour chaque musulman de se recueillir en s'abstenant de manger durant un temps bien déterminé, ne pas manger en ces journées permettent au corps de se reposer, se traduisant par un bienfait de l'organisme, et que l'Islam l'a bien démontré à travers des sourates et des hadiths. Hélas, au moment de la rupture du jeûne où la quantité à consommer ne sert à rien si l'on ne se contente pas du peu de liquide pouvant étancher la soif ou alimentation pouvant rassasier la faim. Contrairement à ces recommandations, certains jeûneurs multiplient des plats beaucoup plus conséquents que bénéfiques. Ces derniers se justifient en se disant qu'ils ont faim et qu'ils doivent manger. Conséquence chaque Ramadhan plusieurs malades finissent aux urgences de Tigditt. C'est, ces mauvais comportements qui les mènent vers les UMC, d'où le nombre considérable constaté à longueur de Ramadhan. Certes, depuis le début du mois sacré, ce sont les diabétiques sous insuline et les ulcéreux qui semblent souffrir le plus de complications et qui constituent le grand nombre de malades qui fréquentent les services d'urgence. Il faut préciser que les habitudes culinaires ainsi que celles de la consommation changent radicalement pendant le mois de Ramadhan surtout que cette année il coïncide avec l'été et la chaleur insupportable pour les personnes âgées.Il a noté que plus de 20% des admissions pour maladie sont essentiellement pour ‘' intoxication alimentaire'' si ce n'est pas pour ‘' colique néphrétique'' quand l'alimentation n'étant pas équilibrée et les repas décalés. Beaucoup de patients dont le nombre peut atteindre la centaine, sont consultés également pour des pathologies digestives comme les brûlures d'estomac et autres. Les plus fréquents étant de loin les malades cardio-vasculaires ne respectant pas le régime prescrit. Aux urgences médicales, on croise également des jeunes et des moins jeunes venus pour des points de suture à la suite de rixes. Elles représentent la deuxième cause de leur admission dans ces services durant cette période de jeûne très sensible.