Après une dure journée de flânerie de rue en rue, en quête des meilleurs mets pour le ftour, de déplacement de magasin en superette Ammi H'mimed, exténué est rentré à la maison la tête lourde, il jeta les paniers des courses parterre et s'affala sur son grand lit sonné par la chaleur caniculaire qui sévit depuis des jours dans la ville. N'aimant pas porter un chapeau, le vieux grincheux sort dégarni de la tête car il se croit fort et résistant comme dans sa jeunesse, mais il a oublié qu'il n'a plus 20 ans. Conséquence, il s'est tapé une bonne insolation et 5 heures de sommeil profond ! Il s'est retrouvé en hyperthermie provoquée par une exposition prolongée au Soleil lors de ses pérégrinations au centre-ville de Mostaganem. Pourtant avant de sortir de la maison, Ammi H'mimed s'est senti bien et avait certes, su qu'il fera chaud mais pas à tel point qu'il en devienne « malade ». Le vieux ne regarde presque jamais la météo, puisque selon lui ; c'est toujours pareil. Il préfère regarder les matchs des championnats internationaux. Une fois seulement, il a regardé un documentaire médical sur les risques de la chaleur en été et a appris que par temps chaud, les pertes de chaleur se font, chez un adulte en bonne santé, au niveau de la peau, par deux mécanismes principaux que sont l'évacuation passive de la chaleur cutanée et, plus important, l'évacuation active par évaporation sudorale. C'est donc l'évaporation de la sueur et non sa production qui refroidit. En cas de vague de chaleur, le mécanisme par évaporation devient presque exclusif à condition que le sujet soit capable de produire de la sueur et de l'évaporer. Il ne faut donc pas qu'il soit déshydraté et il faut que l'air soit le plus sec possible. Mais pendant le Ramadhan il est impossible de s'hydrater à moins de rompre le jeûne. Ammi H'mimed se réveilla quelques minutes avant la rupture du jeûne, et réclama immédiatement un verre de raïb et des dattes !