La commune de Mostaganem d'un côté et Mazagran de l'autre se partagent la cité balnéaire qui n'est autre que cette ‘'Salamandre'' si fréquentée et très ‘'prisée'' par les habitants qui y résident, et également par les vacanciers qui y affluent pendant la saison estivale. Un découpage administratif qui fait des heureux parmi les uns et des contestataires parmi d'autres. Un découpage administratif qui fait de la ‘'Salamandre'' une capitale balnéaire du partage de deux communes et laquelle est submergée par une vague d'innovation touristique, dont le front de mer très modernisé ne désemplit pas quotidiennement de monde de jour et presque tardivement la nuit permettant aux citoyens et aux familles de se détendre face à la mer, il fait partie de la commune de Mostaganem lequel sollicite une attention très particulière de la part des responsables concernés en matière d'entretien etc.... Au sein même du cœur de la salamandre, se trouve la cité ‘'Sidi Lakhdar Benkhlouf ‘' qui porte le nom du Saint patron connu pour être le ‘'meddah'' du prophète (QSSSL) et qui inaugure des immeubles abritant une population considérable qui ne manque pas de commodités dont cafés, épiceries, administrations, boulangeries, boucheries etc... , à part une cherté des produits et nourritures consommables qui en cette saison d'été connaitraient des prix hors normes, et ce en raison du flux des visiteurs qui viennent de toutes les régions du pays et même de l'outre mer, engendrant ainsi une légère tension sur les denrées alimentaires, le transport, etc... causant la pénurie conjoncturelle que l'on connait, et qui viennent parfois à se raréfier. Comme le veulent les traditions estivales, la station balnéaire est surpeuplée de monde, c'est ce qui doit motiver les responsables des deux communes à innover et investir dans le tourisme en particulier dans ‘'l'hôtellerie'', un moyen de le relancer, et développer l'économie locale et créer des emplois. On peut également dire selon ce qu'il a été rapporté que le côté Mostaganem est plus avantagé en matière de développement , avec son port de pêche et plaisance, et qui est une bouffée d'oxygène pour ces pêcheurs heureux de trouver un endroit désengorgé pour leurs bateaux, loin du grand port principal qui connait à certains moments une saturation et un engorgement, en matière de trafic portuaire oblige. C'est essentiellement à partir de la ‘'crique'' en allant vers les ‘'sablettes'', que le panorama changerait selon certains , et donnerait l'impression que l'urbanisme se ruralise progressivement où il est remarqué, à certains moments, dans certains endroits, jetés à même les bordures de la route des tessons de bouteilles, des boites vides de cannettes de bière, des boites de conserve, des ordures par-ci par-là aux odeurs nauséabondes et qui jonchent les espaces jadis dorés par les fameuses dunes de sables ornées de petits arbustes. Une ex usine ‘'SONIC'' qui a marqué son temps érigée à quelques mètres de la plage de ‘'crique'', nécessitant une prise en charge pour une éventuelle toilette donnerait l'impression d'être abandonnée, aux conditions climatiques qui l'usent. Ce contraste constaté par les uns et contesté par les autres supposerait qu'il existerait une inégalité en matière de prise en charge des problèmes et doléances formulées par les citoyens de chaque rive. En effet, la question du partage de la station ne semble pas diviser les citoyens des deux communes, au contraire, ils espèrent à une perspective permettant d'équilibrer un accès agréable des deux côtés de cette merveilleuse station balnéaire qui occupe une place importante dans le quotidien des mostaganémois et dont l'avenir est fructifiant pour la région.