Depuis une quinzaine de jours, la cherté et la rareté des produits de grande consommation notamment les produits maraîchers, ces dysfonctionnements démontrent la difficile situation que vivent les citoyens de Tissemsilt et ses environs. En effet, depuis plus d'une quinzaine de jours, la tendance des prix est très vite balancée au front de la foule de consommateurs abasourdis, errant entre les lots de marchandises exposées, rien n'est épargné par la spirale infernale des prix d'une part et de la rareté d'autre part. Les tournées que nous avions effectuées font état d'une situation intenable qui a laissé la majorité des consommateurs perplexes devant la rareté de certains produits d'alimentation générale et devant l'exorbité des prix pratiqués et l'absence de contrôle, certains disent que cette hausse injustifiée et injustifiable est le travail des spéculateurs des marchés s'agissant des produits maraîchers, les vendeurs avancent que c'est du à la tombée des pluies en abondance qui s'ajoute aux difficultés de la récolte et du transport de quelconque marchandise qui justifient cette cherté. Dans le même ordre d'idées, les commerçants qui se cachent derrière l'impraticabilité des maraîchages et des routes et la rareté de la marchandise dans les marchés habituels du gros justifiant que les producteurs notamment des wilayas d'Ain-Defla, Chlef et Mostaganem n'osent pas pénétrer ces maraîchages à cause de leur impraticabilité provoquée par les dernières averses et par conséquence, les détaillants ont profité pour dicter leur loi vantant dans la plupart du temps une qualité de marchandises tout juste moyenne à la sortie directement des chambres froides. Quant aux prix, c'est tout simplement la flambée, particulièrement la pomme de terre, selon notre constatation, elle varie de 40 à 45 da le kg, la tomate à 100 da le kg et les carottes de 60 à 80 da/kg, les courgettes entre 100 et 140 da/kg, quant aux oignons c'est entre 40 et 50 da/kg, quant aux produits tels le sucre, le café et autres, leur indisponibilité dans les commerces a poussé certains à vendre leurs stocks à des prix très élevés au point où le kilogramme du sucre est cédé au prix de 140 DA. Et à quelques jours seulement de la fête de l'Aïd, les malheureux citoyens ne savent plus où donner de la tête ainsi que les infortunés consommateurs qui d'ailleurs s'attendaient à cette hausse des prix injustifiable mais pas à ce niveau et n'avaient guère le choix que de s'incliner. Enfin, il est important de rappeler que les services de contrôle que ce soit de la qualité ou des prix sont pratiquement absents, la courbe des prix de ces légumes et ces produits de large consommation qui a suivi une hausse inabordable semble leur échapper pourtant c'est dans pareilles situations qu'ils devront s'activer pour barrer la route aux spéculateurs et garantir l'accès des consommateurs à de tels produits.