La wilaya de Mostaganem vit sous l'air d'une campagne préélectorale des prochaines sénatoriales. Les potentiels candidats sillonnent déjà le territoire de la région, pour prodiguer la bonne parole dans l'espoir de glaner davantage les voix. Au niveau des deux grands partis à savoir le FLN et le RND, la lutte est rude pour les primaires. Quatre candidats pour chacun des deux partis, s'affronteront prochainement pour être choisis par leurs pairs afin de représenter leur part. Alors qu'un candidat d'un autre parti microscopique ne ménage aucun effort pour côtoyer les élus, et un autre candidat RND lâché par la direction du RND pour jouer le rôle du lièvre en attendant des jours meilleurs. Le FLN qui parait emporté par une guerre féroce entre deux clans, va jouer le tout pour le tout, la tête du Mouhafadh sur laquelle misent certains poids lourds du parti par rapport aux résultats des sénatoriales prochaines, et la mouhafadha qui négocie encore le poste du prochain sénateur avec quelques élus. Avec le suspense qui plane sur Le FLN, et la retraite de l'homme d'affaire Kaibiche Abdellah, -escroqué politiquement lors des dernières sénatoriales-, le FLN n'aura pas le choix devant la machine du RND, et la candidature du Président de l'APW semble l'unique choix pour affronter la candidature coriace du RND. Tous les observateurs semblent déterminés que si le FLN entre divisé, il perdra le siège du Senat, comme la déjà perdu en 2013 face au RND. Loin des sièges des partis, le travail des coulisses bat son plein, et comme à l'accoutumée, les grands électeurs sont courtisés de parts et d'autres, par un discours de miel, promesses, et pourquoi pas d'un éventuel avantage. Si la discipline partisane sera scrupuleusement appliquée, et que les voix ne feront pas l'objet de marchandage, l'heureux élu sera celui que les observateurs, les gens avertis et les spécialistes de la chose politique sont en sa faveur. Mais, enfin tout en respectant, les conceptions des partis politiques, les sénatoriales à Mostaganem, n'ont jamais été question de bonne représentation ou de poids politique ... c'est toujours la voix de la ‘'Chkara'', qui parle en dernier !