Après le mur de l'apartheid construit par Israël en Palestine, est venu le tour du mur de la traitrise, un mur en acier qui sera érigé par les égyptiens le long de la frontière avec la bande de Ghaza. Moubarak se trompe d'ennemi et il le sait très bien, comme il sait aussi qu'il est assis sur un siège éjectable, se trouvant ainsi entre le marteau et l'enclume, situation qu'il a héritée de Sadate et qu'il a bien voulu l' adopter, il n'a d'autre choix que de sacrifier les palestiniens et pourquoi pas les syriens plus tard. Agissant ainsi, aux ordres d'Israël, Moubarak a chargé Omar Souleiman, patron des « Moukhabarates », d'effectuer un séjour à Tel-Aviv pour voir quelles sont les nouvelles instruction, cette visite a été programmée lors de la dernière visite de Shimon Pérès en Egypte le mois dernier, où il a été question de la construction d'un mur d'acier souterrain qui fermerait toutes les issues aux populations palestiniennes et pour preuve, une délégation d'experts américains en sécurité a effectué une tournée dans la région en vue d'aider l'Egypte à l'aide de moyens d'appareils de détection pour repérer les tunnels d'où d'ailleurs l'idée de construire le mur. Les égyptiens ont beaucoup appris des israéliens. Israël a construit le mur de l'apartheid en grignotant sur le peu de terre qui reste aux palestiniens, l'Egypte va réaliser le mur de la traitrise. Les palestiniens seront donc encerclés par deux murs « Apartheid et traitrise » réalisés par la fratrie égypto-israélienne. Quoi de plus navrant et de plus répugnant que de voir un dirigeant arabe se soumettre aux désidératas des juifs, pour faire du mal aux siens. Les palestiniens et le monde arabe ne se sont jamais doutés des talons d'Achille du président Moubarak, avec lui, il faut s'attendre à tout. Les données géostratégiques ont été complètement chamboulées par la montée en puissance de l'Iran que craignent les israéliens, ces derniers mènent une campagne tout azimut contre les iraniens en obligeant l'Egypte à s'aligner sur leurs thèses pour pouvoir frapper les installations nucléaires iraniennes et elle recevra en contrepartie les dividendes de ses sacrifices, comme ce fut le cas en Irak où l'Egypte n'a pas hésité un seul instant à envoyer ses troupes moyennant deux milliards de dollars et la récupération du matériel blindé tels les chars d'assaut américains après usage bien sûr. Il est plus que jamais impératif, pour les pays arabes d'étudier toutes les possibilités pour la délocalisation du siège de la ligue arabe du Caire, il n'est plus question à notre sens de maintenir ce siège dans un pays qui n'en n'a que faire du fait qu'il s'est aligné sur le plan régional sur d'autres thèses autres que celles recommandées par la ligue. De deux choses l'une, écarter l'Egypte de la ligue arabe ou dissoudre tout simplement celle-ci.