Le ministre d'Etat directeur de cabinet de la présidence de la République, M. Ahmed Ouyahia a présenté, lors d'une conférence de presse animée, hier mardi, au niveau de la Résidence d'Etat (Djanane El Mithaq) à Alger, les amendements contenus dans l'avant-projet de révision de la Constitution. Il s'agit de : Consolidation de l'unité nationale et renforcement de l'Etat de droit, "renforcement" de l'Etat de droit, préservation de la paix et la réconciliation nationale sanctifiée, Tamazight promue langue officielle, Le mandat présidentiel limité à deux quinquennats, indépendance du pouvoir judiciaire, le rôle de l'opposition parlementaire renforcé dans l'avant-projet, préservation de la cohésion sociale consacrée dans l'avant-projet de révision constitutionnelle, "consolidation de la démocratie", Création d'institutions pour l'épanouissement de la société, Liberté d'investissement et la diversification économique. Présentant, mardi, ce projet de texte de loi à la presse, M. Ouyahia a affirmé que les propositions des partis politiques, personnalités nationales et représentants de la Société civile avaient été largement prises en compte lors de la rédaction de celui-ci. Le projet de révision de la Constitution vient consacrer le principe de toutes les libertés, y compris celle de manifester, a souligné Ahmed Ouyahia. "Les propositions de révision constitutionnelle viennent expliciter toutes les libertés, y compris la liberté de manifestation pacifique", a déclaré M. Ouyahia lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de l'avant-projet de révision de la Constitution. Il a ajouté qu'à travers 47 wilayas, où les manifestations se déroulaient sereinement, jamais l'une d'elle n'a été interdite, relevant qu'une fois ces manifestations organisées à Alger, "les gens avaient tendance à verser dans la casse, profitant ainsi de la présence de la presse". "Soyons surs que nous manifesterons pacifiquement et c'est une culture. Pourquoi on permettrait à des gens d'organiser une manifestation à Tizi Ouzou par exemple (qui se déroule sereinement) mais quand on est à Alger et qu'il y a des caméras, on casse", a-t-il expliqué. Le directeur de cabinet de la présidence de la République a rappelé que le chantier pour la révision constitutionnelle a été lancé depuis 2011 par le président dans le cadre des réformes politiques qu'il avait annoncées. Les consultations autour de la révision de la Constitution ont eu lieu en 2011, 2012 et 2014, rappelle-t-on.