Depuis son inauguration le 23 juin 2007, le centre psychiatrique sis à Tigditt a apporté un plus à la ville de Mostaganem sur le plan sanitaire, car par le passé tous les malades psychiques étaient dirigés vers Oran, puisque la wilaya n'avait pas ce genre d'établissement, aujourd'hui les malades mentaux sont pris en charge localement, ce qui a permis d'alléger la pression sur les autres établissements psychiatriques. En fait, l'évolution des services psychiatriques a suivi des voies très divergentes, les services se sont centralisés fortement autour d'un programme moderne de construction d'hôpitaux psychiatriques et c'est le cas pour la ville de Mostaganem. Cependant, au fil du temps, même les murs prennent un coup de ‘'vieux'' à défaut d'entretien sérieux. Dans ce sens, l'établissement hospitalier public spécialisé en psychiatrie de 80 lits, disposant d'un service de psychiatrie adulte de 64 lits, service de pédopsychiatrie 10 lits, urgence psychiatrie 6 lits a reçu ce dimanche le wali M. Temmar Abdelwahid, qui a effectué une visite inopinée dans la soirée du dimanche à lundi 8 février 2016 au centre de psychiatrie relevant de l'hôpital de Mostaganem, selon des sources médiatiques. Il s'agissait pour le wali de Mostaganem de la mise en place des meilleures conditions de travail pour le personnel médical et paramédical. Le centre psychiatrique de Mostaganem à portée régionale pour les wilayas de Mascara, Relizane et Mostaganem accueille des patients hommes et femmes pour des soins d'urgence, de courte durée ou de longs séjours mais souvent interrompu pour cause de surcharge, il reçoit 110 malades pour seulement 80 lits dont une trentaine de plus étaient installés sur des matelas à même le sol. L'encadrement actuel est de 9 psychiatres, 1 biologiste, 1 neurophysiologiste, 2 dentistes, 2 pharmaciens, 7 médecins généralistes et 55 paramédicaux. Selon des témoignages, le wali en visitant les différentes structures avait constaté quelques carences comme le manque de moyens matériels et de délabrement de bâtiments et « il a instruit sur place le DSP pour une réfection immédiate de certains pavillons ainsi que les cellules d'isolement des malades mentaux et ce, pour prévenir tous risques ». Il est vrai que la maladie psychiatrique est un mal redoutable et qu'il faut de la patience, les médecins spécialistes le savent bien car ils sont confrontés chaque fois à des cas spécifiques tels que les troubles liés à la toxicomanie et autres facteurs qui sont à l'origine de ce fléau qui touche de nombreux jeunes, d'où la création d'un centre intermédiaire qui est situé à Tigditt pour prévenir. Un établissement moderne mais qui vieillit !