Le jeune assassin de sa cellule en prison, avait paraphé une lettre dans laquelle, il avait décrit tous les détails de son acte criminel, envers sa propre grand-mère paternelle notamment celui de l'avoir égorgée, vider son sang dans une bassine et l'avoir jeté dans les toilettes. Le tribunal criminel d'Alger a eu à traiter dernièrement une affaire qui dépasse l'imagination. Une peine de mort a été prononcée et ce pour la troisième fois consécutive à l'encontre de l'assassin, ou tout allègement de la sentence que la défense avait manifesté dans une plaidoirie émouvante, n'a pas été pris en considération. La défense a également sollicité que son mondant soit soumis à un examen psychiatrique du fait qu'elle croit fermement que le prévenu souffre de problèmes psychiques ce qui l'avait poussé à égorger sa grand-mère âgée de 70 ans, de la manière la plus barbare en tranchant sa tête comme si c'était un agneau avant de la mettre dans un récipient afin qu'il le remplisse de sang pour le renverser ensuite dans les toilettes. Cette histoire de crime est vraiment étrange, et les faits sont extrêmement insoutenables pour le commun des mortels à les narrer. L'assassin principal qui n'est autre que le petit fils de la victime, le dénommé (H.S), avoisinant l'âge de la trentaine, ce dernier sans aucun état d'âme a détaillé toutes les séquences de son crime dans une lettre qu'il avait lui-même écrit en prison, et que le magistrat lui-même avait eu l'honneur de la lire à l'audience à haute voix devant le prévenu après avoir ostensiblement garder le silence. Le jeune mis en cause était employé en tant que stagiaire à Sonatrach avant son forfait. Ce dernier a depuis son enfance vécu dans le domicile de sa grand-mère paternelle situé à Barraki w d'Alger, alors que sa famille réside à Béjaia. Les problèmes avaient commencé lorsque l'oncle paternel du jeune assassin avait pris la décision de s'installer au domicile de la grand-mère en compagnie de sa femme et ses enfants. Une fois installé, il a pris la ferme décision de chasser le petit fils de la grand-mère. Cette attitude, a fomenté en lui le doute que l'idée de l'avoir évincé venait de sa grand-mère qui était de connivence avec son oncle. Ce doute avait suscité en lui un sentiment de haine vindicatif, ce qui le poussait d'ailleurs à l'avertir de temps à autre qu'il allait se venger d'elle un jour. Selon la lettre du mis en cause, la première lubie qu'avait frôlé son imagination, était celle de lui administrer un produit venimeux. Pensant que cette façon de vengeance n'était pas aussi radicale, le jeune meurtrier se prépare à un autre plan machiavélique. Dans cette journée fatidique du 6 décembre 1998, le mis en cause s'est dirigé vers le domicile de sa grand-mère paternelle. Arrivé prés de la rentrée principale, le petit fils frappa à la porte, et c'est la grand-mère qui lui ouvrit. Sans le moindre mot, il entra dans la maison en se dirigeant tout droit vers une table dans un coin ou son père avait l'habitude de cacher ses objets personnels. Après avoir bien fouiné, il s'accapare d'un fil de fer électrique pour venir par derrière de sa grand-mère, sursauta sur elle de toute ses forces pour remettre le fil autour de son coup et l'étrangler. La pauvre victime après avoir lancé un crie inouïe, s'écroula à terre avant qu'elle soit égorgée de la manière la plus atroce des propres mains de son petit-fils qui avait utilisé un rasoir tranchant. Le plus affreux dans ce crime, le meurtrier à eu l'idée diabolique de mettre le cou de sa grand-mère autour d'une bassine en plastique qu'il l'a rempli de sang pour le renverser ensuite dans les toilettes, et jeté la bassine au fon d'un puits. Après son forfait, le meurtrier avait pris la fuite en direction de la ville de Béjaia. Dans ce crime atroce, le hasard a voulu que son cousin soit présent le jour des faits, ce qui l'avait poussé à le dénoncer aux services de sécurité qui l'ont arrêté immédiatement. Le meurtrier a comparu à deux reprises devant le tribunal criminel d'Alger après cassation du procès pour ressurgir une nouvelle fois, alors que l'accusé au box a préféré garder le silence après avoir prononcé deux mots, « Je suis ni le voleur, ni l'assassin ». Le père du prévenu présent à l'audience, le visage défait, la tristesse apparente par la perte de sa propre mère, égorgée des propres mains de son propre fils, une épreuve difficile à surmonter de voir aussi son fils croulé pour le reste de sa vie en prison, malgré toute cette tragédie, le père annonça que son fils a eu depuis tout jeune des problèmes psychologiques.