Un public en or a été draine jeudi, 14 du mois courant à 16h au théâtre régional Abdelkader Alloula d'Oran, afin d'applaudir la première du monodrame « El Medjnoune » du jeune auteur Meflah Larbi journaliste dans un quotidien arabophone, merveilleusement interprété par le talent du nouvel acteur Okeill Kamal et sobrement mise en scène par la comédienne du TRO Sebbah Houaria « El Medjnoune » de Larbi Meflah, narre l'histoire d'un jeune journaliste (Smail) qui découvre le monde du journalisme et se trouve confronté à une nuée d'épineux problèmes irrésolus qui dénoncent l'injustice, la démagogie et les multiples facettes et les d'un gouvernement acerbe et exaspérant. la magnifique et boulever sante interprétation du jeu ne comédien Okeill Kamal donnait la preuve d'une grande expérience comme forme de moyen de faire passer la morale. La justesse du ton, l'incarnation émotive permettent de communiquer un désespoir comme une flamme pour les nostalgiques du 4ème art pur et dur. Vous vivez le haut et le bas d'une aventure cynique avec une captivante mise en scène. Ce drame est une sorte de défi aux sénateurs corruptibles, laics, sans dimension humaine et qui dépassent le cap sans perdre une seule ride. C'est avec un cœur de cristal que l'informe clairement avec quelle ardeur je souhaite que le théâtre du PACO (palais des arts et de la culture d'Oran) ne dérange point l'ordre de la nature artistique. Sur fond d'une musique mélodieusement étudiée par le professeur Rahal Zoubir est une règle et la raison des choses. Un détail anodin dans sa transformation affective de se convertir en jansénisme, jamais l'interprétation de K.Okeill entre les jeunes acteurs ne cessera d'évoluer progressivement avec tant de plaisir, sorte de bouquet final, un drôle d'oiseau migrateur. La lecture de l'œuvre d'abord silencieuse puis suivant un instant un presque biologique et enfin à haute voix, procure à l'acteur monologuiste alors une volupté que l'idée surgit d'une lecture publique version courte impossible ? Intégrale ? Oui grâce à ce preneur d'utopie à la porte de laquelle l'acteur va frapper aussitôt et entrainer l'auditoire vers un monde indifférent qui nous entoure. Donc on sait qu'il n'est ni la marionnette ou le monteur à la médiévale avec le rapport apparent permettant aux spectateurs de découvrir qu'ils crèvent sans cesse parce qu'ils ne trouvent aucune terre en nous. Ou alors qu'est il un auteur sinon un type qui passe sa vie à chercher un mot au plafond qui le fuit dans la chambre interdite à l'abri des regards, celui qui écrit et s'ébat. Au bout des choses, passe le chaos des grimoires des encres où il s'enfuit l'attendra toujours face à face. Parfois cet auditeur muet perdu dans la noir, embarassé même de son théâtre, très gauche pour le dire et surtout tout dire. L'hétéronyme c'est pourtant la même, violent à l'art des planches scéniques que décrit ce jeune auteur journaliste qui décrit le comédien comme à l'appui de la justification devinée là aussi une complication de la mise en scène de Sebbah Houaria et ce potin de Okeill merveilleusement troussé n'est qu'une lanterne l'essentiel était d'abord d'un amour sans fin au monde magique du 4ème art, guérissable, vivable, rendu uniquement supportable par son existence, une incompabilité d'amour adoucie par un message, plutôt un fond, une instruction civile morale. L'acteur nous a fait oublier la scène tant ses gestes, ses nuances et équilibre qui sied en mettant un terme à ses crues, alliances, troubles coup fourrée et pression tacitement, continuent de rythmer la vie politique et libèrent des poussées d'adrénaline du théâtre dans cette obligation de passer en une minute de l'état normal à la colère noire et cela pendant une heure que dure le trajet du spectacle. Ce qui n'est pas physiquement concevable, il semble avoir envie de vomir et ne trouve pas mieux que les toilettes publiques des tribunaux. L'ardeur anime le théâtre du PACO débordant de vie et d'appétit ce travail de progression me plait, il jubile au comédien à faire son métier d'acteur. Un divertissement qu'on a peu l'occasion d'en rencontrer au théâtre régional d'Oran, l'inspiration, les muses y sont volontiers bucoliques, mercurielles, un savoureux et sensuel cocktail. Un théâtre fier de son identité culturelle en un mot, du travail honnête qui laisse la tête froide.