Malgré les assurances des pouvoirs publics quant au maintien sur les prix des produits de large consommation durant le mois sacré, la fièvre de la hausse se ressent de plus en plus et la vérité du terrain se contredit complètement avec les déclarations officielles. En effet, à quelques jours seulement du début du mois sacré, la cherté et non pas la rareté des produits maraîchers démontrent la difficile situation que vivent les citoyens de Tissemsilt et ses environs. Les tournées que nous avions effectuées font état d'une situation intenable qui a laissé la majorité des consommateurs perplexes devant l'exorbité des prix pratiqués et l'absence de contrôle. Quant à la disponibilité et à la qualité, le consommateur ne se plaint pas. Certains disent que les perturbations climatiques de ces derniers temps ont eu leur effet sur ces prix et devant les difficultés de transporter de quelconque marchandise, cette cherté est selon eux justifiée. De l'autre côté, les commerçants qui se cachent derrière les prix qui leur sont imposés par les mandataires et la rareté de certaines marchandises dans les marchés habituels du gros justifiant que les producteurs notamment des wilayas productrices de Ain-Defla, Chlef et Mostaganem, n'osent pas pénétrer les maraîchages à cause de leur impraticabilité provoquée par les dernières averses et par conséquence, les détaillants ont profité pour dicter leur loi encensant dans la plupart des temps une marchandise moyenne ou sortie parfois directement des chambres froides quant aux prix c'est tout simplement la flambée, particulièrement la pomme de terre, selon notre constatation, elle varie de 35 à 40 da le kg de la pomme de terre, la tomate à 70da le kg et les carottes à 60 da/kg, les courgettes à 100da/kg quant aux oignons c'est 50da/kg, Cette situation nous l'avons nous-mêmes constatée depuis peu de temps ce qui a poussé les consommateurs à saisir nos colonnes pour dénoncer de telles pratiques de la part des vendeurs et de telles positions de la part des responsables concernés et interpeller les services du commerce notamment les contrôleurs des prix à intervenir au plus vite pour mettre fin à ces dépassements, puisque officiellement les assurances des pouvoirs publics sur la disponibilité des produits de grande consommation aux même prix pratiqués avant le Ramadhan semblent tomber dans l'eau, sur le terrain c'est l'anarchie totale et seul le consommateur est désormais perdant et si la situation échappe davantage aux responsables concernés, elle risquera d'avoir des conséquences très graves sur le pouvoir d'achat du simple consommateur qui crie déjà et mollement à la flambée des prix, au commerce sans contrôle et à la baisse du pouvoir d'achat...