Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé à Alger la détermination du gouvernement d'organiser et de réglementer le champ de la formation supérieure privée. Lors de la conférence nationale des universités, M. Hadjar a indiqué que le "gouvernement a décidé de mettre en place une commission interministérielle chargée de faire le diagnostic de la situation prévalant actuellement dans les entités qui activent sans agrément délivré par une instance habilitée les invitant à se conformer aux dispositions du cahier des charges sous peine d'interdiction d'activité". Le ministre a souligné à ce propos que "le cahier des charges relatif à la création d'établissements privés de formation supérieure vient d'être révisé afin de clarifier certaines de ses dispositions et de faciliter sa lisibilité, outre l'installation d'une commission au niveau de l'administration centrale chargée d'examiner les demandes d'agrément en vue de la création d'établissements d'enseignement supérieur privés". S'agissant de la révision des statuts des établissements de l'enseignement supérieur, le ministre a affirmé que le gouvernement avait adopté les statuts type de l'école supérieure, précisant que ces statuts englobaient aussi bien les écoles supérieures du secteur que celles dépendant d'autres départements ministériels, dont la tutelle pédagogique relève du ministère de l'Enseignement supérieur. Concernant le projet de statuts type de l'université, le ministre a affirmé qu'il "est en phase de préparation et après sa validation par les structures compétentes du secteur, il sera déposé au secrétariat général du gouvernement". Il a ajouté dans ce sens que le dispositif réglementaire lié aux statuts vise à assurer un enseignement de qualité et à instaurer une relation avec l'environnement économique et social. Ces statuts portent en outre sur l'éthique et la déontologie universitaires comme moyen de lutte contre les manifestations de comportements négatifs dans les campus universitaires comme le phénomène de plagiat dont un texte réglementaire définissant les modalités de son traitement vient d'être adopté par le secteur. Par ailleurs et concernant la question de l'équivalence des diplômes étrangers aux diplômes algériens, M. Hadjar a rappelé que "les dossiers ont été simplifiés" et qu'un projet de décret exécutif a été élaboré dans ce sens.