Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé que le gouvernement est déterminé à organiser et de réglementer le champ de la formation supérieure privée. Lors de la conférence nationale des universités, M. Hadjar a indiqué que le «gouvernement a décidé de mettre en place une commission interministérielle chargée de faire le diagnostic de la situation prévalant actuellement dans les entités qui activent sans agrément délivré par une instance habilitée les invitant à se conformer aux dispositions du cahier des charges sous peine d'interdiction d'activité». Le ministre a souligné à ce propos que «le cahier des charges relatif à la création d'établissements privés de formation supérieure vient d'être révisé afin de clarifier certaines dispositions et de faciliter sa lisibilité, outre l'installation d'une commission au niveau de l'administration centrale chargée d'examiner les demandes d'agrément en vue de la création d'établissements d'enseignement supérieur privés». S'agissant de la révision des statuts des établissements de l'enseignement supérieur, le ministre a affirmé que le gouvernement avait adopté les statuts type de l'école supérieure, précisant que ces statuts englobaient aussi bien les écoles supérieures du secteur que celles dépendant d'autres départements ministériels, dont la tutelle pédagogique relève du ministère de l'Enseignement supérieur. Dix écoles préparatoires seront transformées en écoles supérieures et trois annexes en centres universitaires, a annoncé, le premier responsable du secteur, affirmant que que les «annexes universitaires de Barika (Batna), Maghnia (Tlemcen) et Aflou (Laghouat ) seront transformées en centres universitaires, outre le renforcement du réseau des Instituts des sciences et technologies appliqués (ISTA) par l'ouverture de quatre autres nouveaux points aux universités d'Oran 1, Blida 1, Constantine 1 et Tlemcen. Ces instituts, a-t-il dit, assurent une formation, dans le premier cycle, qui est conçue en collaboration avec l'environnement économique et social et sera sanctionnée par une licence à haute employabilité. En application des recommandations de la conférence nationale des universités tenues en janvier dernier, il a été convenu de lancer 6 nouveaux parcours de formation à distance dans les masters sciences de la nature et de la vie et technologie à l'université Houari- Boumediene de Bab Ezzouar, des sciences économiques commerciales et sciences de gestion à l'université Alger 3, de droit à l'université de Constantine1 et enfin, de langue et lettres arabes aux universités d'Oran 1 et Blida 1, a-t-il poursuivi. En ce qui concerne la formation doctorale, le premier responsable du secteur a souligné l'adoption d'un nouvel arrêté ministériel qui prévoit une année préparatoire et une grille d'évaluation de la soutenance de thèse de doctorat.