La guéguerre éclate à l'APC de Mostaganem sur fond de conflits politiques, et les femmes élues sont devenues la cible des règlements de comptes et les victimes du zèle de certains élus. Alors que la gestion de la commune avance à pas de tortue et beaucoup de projets de développement de la ville de Mostaganem sont mis en veille due à la crise, 204 milliards de cts dorment dans les caisses de la commune, et risquent de se jeter dans les bras de Morphée pour longtemps puisque la maison est mal gérée. Il s'agit d'une longue plaidoirie adressée à monsieur le wali de Mostaganem sous forme d'un communiqué de retrait de confiance au maire par intérim de la commune de Mostaganem et qui a été envoyé également aux trois instances sécuritaires de la wilaya. Alors que le maire de Mostaganem, monsieur Belmiloud Abdenour, a été limogé provisoirement après sa mise en examen pour 3 accusations de détournement de deniers publics, abus d'influence et passation de marchés contraires à la réglementation, le maire par intérim, semble lui aussi sombrer dans des scandales sans fin, après que 18 élus l'aient accusé de neuf (9) violations à la règlementation de la gestion des affaires de la commune. Ceci sans compter la fameuse affaire de (DSK) qui va faire exploser la scène publique si la vérité se révèle au grand jour. Respectons le mois sacré de Ramadhan et disons simplement que l'affaire est entre les mains de la police et il y a eu officiellement un dépôt de plainte. Et même le wali n'est pas resté les mains croisées, il a convoqué pour ce samedi à son bureau les huit élus femmes de l'APC de Mostaganem pour enquêter en personne sur ce qui se passe à la commune de Mostaganem. Les 18 autres élus opposants au maire par intérim eux aussi n'ont pas laissé l'occasion passer sans y mettre leurs empreintes. En effet, 18 membres de l'APC de Mostaganem, ont délibérément, retiré leur confiance au maire par intérim en l'occurrence monsieur Ismain Abdelhamid. Dans une pétition de 18 élus entre membres d'APC et vice-présidents, et signée par ces derniers et avec leurs empreintes digitales, il s'agit des élus suivants : Sbaibi Mohamed , Boudraf Sid Ahmed, Beldjilali Mohamed, Belguendouz Ahmed , Houari Sahnoun, Radjah Leila, Faradji Khadidja , Brahmi Fatima Belhamidèche Fatima, Zaimi Alia , Malti Kheira , Mekherbeche Fatima , Benhalou Amine , Harrag Benaichouba , Moghtet Bendhiba , Abdelhamid Nabi , Benzine Ahmed et Farhat Mohamed. Ce qui fait de cette pétition un fait inédit, et que toutes les femmes élues ont signé à l'unanimité contre le maire par intérim. Les demandeurs de la tête du maire par intérim, ont accusé le premier gestionnaire de la commune de négligence dans la gestion des affaires de la commune, et d'avoir désisté ses prérogatives à son fameux chef de cabinet monsieur Mokhfi Djilali, qui n'est en vérité, selon les signataires de la pétition, qu'un délégué à l'annexe de Chemouma où il n'a jamais mis les pieds. Les élus opposants, accusent, également, le maire par intérim, d'avoir marginalisé et éloigné madame Leila Radjah, présidente de la commission des finances et d'avoir validé et voté le BS sans la commission des finances. En conclusion, les élus (hommes) signataires disent qu'ils réitèrent leur solidarité avec leurs collègues femmes en gelant toutes leurs activités jusqu'au retrait définitif du maire par intérim Abdelhamid Ismain de son poste. Enfin, tout n'est pas encaissé ! Le wali de Mostaganem, veut patienter avant de prendre une décision en faveur de l'APC de Mostaganem, voyant que l'actuel maire, n'est qu'un maire intérimaire en attendant que la justice tranche définitivement sur l'affaire de l'ex-maire, arrangé pour le 22 juin prochain, car s'il sera innocenté, il réintégrera son poste, et les autres élus qui s'entretuent pour le poste de maire, chanteront ensemble ‘' le berger et l'esclave se disputent la richesse de leur maitre''. La raison pour laquelle, nous pensons que le wali ne veut pas devancer les évènements. Mais ce qui est sûr est que monsieur le wali suit de près l'affaire de l'actuel maire par intérim et de ses opposants, et il prendra sans doute d'autres décisions après sa rencontre avec les élus femmes prévue ce samedi 18 juin 2016. « Je ne permets à quiconque de manquer de respects aux femmes élues, elles sont nos sœurs et on doit les protéger, a confié monsieur le wali à son entourage. »