L'augmentation sans raison du prix de l'aliment de volailles (maïs, tourteau de soja et surtout le concentré) dont le montant du quintal vient de doubler en l'espace d'une dizaine de jours ; le maïs et le tourteau passent de 2000 à 4000 dinars et le concentré devient hors de portée des aviculteurs, en passant de 6000 à 12.000 dinars. Cette hausse vertigineuse des prix, vient d'inciter la quarantaine des derniers aviculteurs qui étaient encore en exercice, de fermer les poulaillers et les batteries de poules pondeuses à l'attente de l'intervention de l'Etat pour réguler le prix de l'aliment et mettre fin à ces vieilles pratiques, qui se répercutent primo, par des baisses considérables de la production avicole (œufs et les viande blanches) et secundo, par la cessation des activités avicoles, conséquences lourdes qui causeront des pénuries des produits avicoles qui seront également à des prix excessifs sur le marché.