Les opposants, les opposables, ceux qui s'opposent, ceux qui ne s'opposent pas, les nostalgiques, les naufragés du système et les autres, On s'y met et c'est le départ pour un nouveau tour de la présidentielle, ça va être un duel électoral certainement intéressant pour certains pour d'autres sa sera la galère les invectives le déballage du linge sale. L'opposition dans notre pays a toujours fait de la politique opposable, pour citer l'exemple du FFS. Quant au RCD son boycott ne reflète aucunement une opposition, pour se faire annoncer, dans la précipitation remarquée, fait unique dans l'histoire de la démocratie et qui n'existe que chez nous. On tombe à pied joint, dans le recyclage politique, pour croire à la bonne fortune et que cela confère une sorte d'onction référendaire. Ah si nos candidats savaient que la présidentielle était cadrée, ils ne recommenceraient pas le happening de 2004. Les candidats du FNA, du PT, d'El Islah et les autres, coincés entre un président de la république sortant, fort dans les sondages et ces derniers qui croient que leurs candidatures, pourraient changer le jeu politique alors qu'ils tombent dans l'imprécation simpliste tendue. La leçon des présidentielles précédentes qui a été un fiasco politique pour les candidats à l'opposition n'aura sûrement pas servi, cependant on prend quand même ses marques en tonitruant la différence, alors qu'on tient toujours aux liens avec qui de droit, car pour ces candidats désarmés, qui manquent d'arguments et de stratégie convaincante on se demande s'ils ont vraiment une alternative à présenter au citoyen pour foncer dans une bataille perdue d'avance. Nos candidats, crient, s'émeuvent, remuent, mais ne rompent pas avec la routine, qui a rompu avec eux pour revenir encore à la charge selon l'habitude, de tout opposant. Contrariété et nuance de bon aloi, culture démocratique oblige, qui devient, le sujet de préoccupation sur le terrain des libertés acquises s'agitant comme les nationales populistes, que le temps a jugé électoralement par le passé, nos candidats ont fort à faire pour contrer la fronde de quelques grognards et s'attendre à une présidentielle aigue qui pourrait pousser nos candidats pressés dans un cul-de-sac. Le compte à rebours à commencé pour assister, à la corrida des batailles rangées et se jeter dans une arène politique fébrile, pour croire à l'espoir et en finir avec les mêmes comme ils disent, désormais démodés, pour endosser l'habit présidentiel avec jubilation et aisance, nos candidats démocrates auraient dû choisir leur tribune ailleurs plus qu'ici pour ne pas injurier l'avenir. Comment alors labelliser ces candidats pressés et prétendants à la présidentielle, ou les différents occupants d'un poste qui donne le vertige, on fait la manœuvre plutôt bien. Chacun de ces candidats est à son poste et cherche à flotter au dessus de la mêlée des autres prétendants. Mais malheureusement il semble, que l'isolement par le citoyen les a placé en liberté surveillée politique même par leurs propres troupes, mais incorrigibles ont joue son va t'en guerre. Bien entendu la fin justifie les moyens, tous ces candidats profitent des tensions sociales, pour remettre en question le pouvoir en place et joueront la carte de la critique personnalisée pour descendre en flamme le prétendant à la magistrature suprême. L'incohérence qui caractérise nos candidats en Algérie et le signe de l'incapacité de mener une politique visionnaire, s'inscrivant dans la continuité des vieux registres et des vieux réflexes de politique déjà consommée, pour nous rappeler à tout instant le débat stérile de ces démocrates reconvertis qui ont toujours gardé le profil bas. Une opposition qui s'est toujours adapter aux situations qui se présentent, comptabilisant ses intérêts personnels mangeant à tout les râteliers, l'essentiel protéger leurs propres acquis, sous l'habit politique opposable.