Mostaganem est une wilaya paisible et bien sécurisée mais en plus du numéro vert 15.48, un autre numéro vert « spécial disparitions » vient renforcer le système d'alerte. Dans ce cadre, la Sureté de wilaya de Mostaganem a fait une mise au point de la question avec les journalistes et dément catégoriquement les rumeurs qui circulent. La matinée du lundi, 28 Novembre 2016, les journalistes de la presse locale, basée à Mostaganem, se sont réunis, à l'initiative de la Direction de la Sureté de wilaya. C'est une conférence de presse animée conjointement par le Commissaire Chenaf Allel, Chef de service de wilaya et par, M Bachir Belkacem, Lieutenant de Police, chef de la Cellule communication et des relations. Ces derniers ont précisé qu'une désinformation travaille sur des faits réels, très rares, et a fini avec le temps par créer des situations « hypothétiques de disparitions et enlèvements » .Grace à la rumeur de la rue notamment certains réseaux sociaux comme Twitter et Facebook, la désinformation s'est propagée et a pris des dimensions alarmantes dans la société ayant comme résultat : une psychose a gagné toutes les familles. Les animateurs de police de cette conférence de presse indiquent et précisent que tous les services de la sureté nationale sont toujours vigilants au maintien de la paix et de la sérénité. Dans ce cadre, le nouveau numéro vert « 104 » est opérationnel depuis le 09 Novembre 2016 et a enregistré une moyenne de 80 appels/jour néanmoins, il faut préciser que sur ce nombre, les 90% ne correspondent à rien du tout et ne sont en fait qu'un « simple test » que font des citoyens et les 10% des appels sont des demandes de renseignement sur ce nouveau « 104 » qui est spécialement dédié aux éventuels cas de disparitions ou d'enlèvements. Ainsi, à Mostaganem La Sureté de Wilaya a enregistré, durant la période allant du 09 au 20 novembre 2016, pas moins de 217 appels sur le « 104 ».Maintenant, dans un bilan provisoire, du début de l'année en cours jusqu'à ce jour il n'y a eu que 15 cas de disparitions, vite résolus, de mineurs pour des raisons diverses et variées qui sont dus à des crises d'adolescence, des fugues nées de conflits de familles, déceptions sentimentales et certaines peurs injustifiées ou encore pour mieux masquer certaine bêtises. Au niveau national, les enquêtes judiciaires ont révélé que dans beaucoup de cas des « pratiques occultes et de magie populaire » sont à la base de certains évènements malheureux. En effet, il y'a eu des ravisseurs qualifiés de monstres sans foi ni loi qui ont utilisé des rituels de charlatanisme pour se servir de leurs victimes. Sinon, devaient insister les officiers de police, la situation à Mostaganem est parfaitement sécurisé et les interventions sont très rapides en parallèle avec des enquêtes judiciaires très fines. Pour conclure cette rencontre-débats, M Bachir Belkacem, Lieutenant de Police, chef de la Cellule de communication et des relations rappelle que pratiquement tous les cas sont des disparitions de courte durée pour des raisons souvent futiles et qu'il n'y a pas lieu de dramatiser, jusqu'à preuve du contraire. Aussi, est-il demandé aux journalistes de se rapprocher ou de prendre contact avec la « cellule d'information-communication » de la police pour pouvoir diffuser une information crédible en direction des citoyens, soucieux de la sécurité de leurs enfants, parents et proches.