"Cette année, le bac verra une plus grande clarification au niveau des sujets et des attendus. Une circulaire en rapport est déjà sur le terrain, afin que les élèves puissent être informés suffisamment tôt", a indiqué la ministre de l'éducation nationale, Mme Benghebrit Nouria, soulignant que les mesures antifraude, prises cette année sont d'ordre technique, organisationnel, pédagogique et sécuritaire. Dans ce contexte, son département mènera une campagne de sensibilisation en direction des élèves sur les peines encourues en cas de prise en flagrant délit de fraude, particulièrement dans l'usage du téléphone portable ou autre moyen technologique. Les sanctions prévoient, à cet effet, cinq ans d'exclusion de l'examen pour les scolarisés et dix ans pour les non scolarisés, a-t-elle précisé. Cependant, la ministre reconnaît que le risque zéro n'existe pas. "Comme dans toute entreprise mobilisant des milliers de personnes sur le terrain, le risque zéro n'existe pas, même si nous affirmons que toutes les mesures ont été prises pour assurer la sécurité de l'examen et la confiance des candidats au bac", ajoutant qu'au-delà de ces mesures, l'importance de cet examen recommande de le réformer "complètement". "Au-delà de ces mesures, l'importance de cet examen nous recommande, tant au niveau du contenu des sujets que la préservation de sa valeur pédagogique, en tant qu'examen sanctionnant le cycle secondaire et ouvrant la voie aux études universitaires, qu'au niveau du mode organisationnel, de réformer complètement cet examen", a-t-elle précisé, faisant état d'une feuille de route sur la réforme du bac à l'échéance 2022.