A l'occasion de l'achèvement des opérations de déminage et de destruction d'environs 9 millions de mines en 50 ans, par l'Armée Nationale Populaire le long des bandes frontalières Est et Ouest, la Direction de la Communication, de l'Information et de l'Orientation de l'Etat-Major de l'ANP a organisé, hier, un point de presse, au niveau du Musée Central de l'Armée. La rencontre a été ouverte par le Directeur de la Communication, de l'Information et de l'Orientation de l'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire, au nom de Monsieur le Général de Corps d'Armée, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d' Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire, qui a mis l'accent, dans son allocution, sur l'importance de la réussite de l'opération de déminage et ses résultats positifs aux dimensions humanitaires et de développement, et la nécessité que les médias transmettent aux citoyens l'image réelle des grands efforts fournis par l'Armée Nationale Populaire dans ce domaine. Un film documentaire sur les opérations de déminage le long des frontières a également été projeté. La parole a ensuite été cédée au Colonel Ahcen Ghorabi, chargé du dossier de déminage au niveau du Ministère de la Défense Nationale, qui a présenté des détails sur le déroulement des opérations de déminage et de destruction des mines dès leur début en 1963 jusqu'à la fin de l'opération en décembre 2016. L'achèvement de l'opération de déminage couronne plus de 50 années d'efforts continuels et de travail sur le terrain pour l'éradication définitive du fléau des mines de notre pays, ce qui a permis la destruction de 8 854 849 mines et la livraison aux autorités locales de 62 421,194 ha de terres assainies afin de les exploiter dans le cadre de la relance du développement local dans les zones frontalières. Ces opérations accomplies par des détachements spécialisés du Génie de Combat relevant du Commandement des Forces Terrestres, se sont déroulées dans des conditions très difficiles ; à commencer par l'effet des conditions météorologiques, la difficulté des reliefs, l'intensité des massifs forestiers ainsi que l'effacement des repères des lignes minées. Les efforts laborieux de l'Armée Nationale Populaire en terme de destruction des mines témoigne du respect de l'Algérie envers ses engagements internationaux, notamment l'article 5 de la convention d'Ottawa, relatif à l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transport des mines antipersonnel, ce qui a été couronné par l'organisation de la première opération de destruction des stocks de mines antipersonnel, au mois de décembre 2004 au polygone de tirs de Hassi Bahbah (1ère Région Militaire)